Le gouvernement wallon a réussi à finaliser les négociations avec la banque publique Belfius et à prolonger de deux ans le contrat du caissier, qui devait expirer à la fin de cette année. C’est ce qu’a annoncé vendredi le ministre wallon des Finances et du Budget Adrien Dolimont (MR).

Le nouveau contrat contient bien une réduction progressive de la ligne de crédit, mais ce n’est pas alarmant, selon le ministre. Belfius prévoit un plafond initial de 3 milliards d’euros à partir du 1er janvier 2023, qui sera ensuite réduit à 2,5 milliards d’euros au 1er septembre 2023 et 1,75 milliard d’euros au 1er octobre 2024.

« Avec ce contrat, la Wallonie est assurée de disposer d’une ligne de liquidité suffisante au moins jusqu’au 31 décembre 2024 pour assurer le financement de ses opérations à court terme », a précisé le cabinet du ministre Dolimont. « L’évolution des clauses contractuelles répond aux besoins de la région et reflète l’évolution des réalités macroéconomiques. »

Beaucoup d’encre a coulé sur le contrat ces derniers mois. Belfius veut prolonger le contact caissier, qui est normalement prolongé de plusieurs années, cette fois seulement pour un maximum de deux ans, jusqu’en 2024. En tant que banque maison, la banque n’a pas un bon œil sur la situation financière en Wallonie et l’avance du parti d’extrême gauche PVDA. Ce n’est pas un hasard si la prolongation n’irait que jusqu’en 2024. De cette façon, la banque pourrait estimer comment le prochain gouvernement peut éliminer le ratio d’endettement croissant dans la région.

La Wallonie se dirige vers une dette publique de 50 milliards d’euros d’ici 2030. La banque publique court un risque financier considérable car elle a accordé de nombreux prêts à la Région wallonne.

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