La voie à Geffen s’était déjà affaissée, situation critique en raison du creusement des blaireaux


La voie s’affaissait déjà et le risque de déraillement de train augmentait. C’est ce que dit Yorick Valk, responsable de la construction chez ProRail, à Omroep Brabant. Une fois de plus, les blaireaux créent une situation dangereuse. A Geffen, le gestionnaire des voies ferrées s’affaire à chasser les blaireaux et à restaurer la voie.

Il est occupé avec des gilets orange et des excavatrices sur et autour du chemin de fer à Geffen. Vous ne voyez pas de trains, car ils ne circulent pas entre Den Bosch et Oss à cause des blaireaux et des travaux prévus.

À Geffen, la situation était critique, raconte Yorick à Val. « Le blaireau a vraiment dû être enlevé ici. Le chemin le long de la piste s’était déjà considérablement affaissé et la piste elle-même s’enfonçait lentement. Il y a deux ans, ProRail a découvert le blaireau le long de la voie, c’est pourquoi les trains n’y étaient autorisés depuis lors qu’à quatre-vingts kilomètres à l’heure.

« Si vous roulez dessus avec une roue, vous courez le risque d’un déraillement. »

« Ces dernières semaines, la vitesse a été réduite à quarante kilomètres à l’heure. La situation était grave. Nous sommes ici avec un virage et puis l’affaissement est extrêmement dangereux. Si vous roulez dessus avec une roue, vous courez le risque d’un déraillement. Le train veut aller tout droit tandis que la voie va à gauche. Valk tient à souligner que les voyageurs n’ont couru aucun danger.

En mars, des blaireaux ont interrompu la circulation ferroviaire sur l’un des tronçons de voie les plus fréquentés près d’Esch. Samedi, un blaireau qui présentait un danger a été enlevé près de Berghem et c’est maintenant au tour de Geffen. « Il y a encore plus d’endroits dans le Brabant où l’on trouve des blaireaux. Mais en termes de calamités, d’endroits qui présentent un réel danger, nous l’avons eu ici maintenant.

D’après V, nous attendons les autorisations pour enlever également les autres setts de blaireaux du Brabant. ProRail n’est pas autorisé à déranger les animaux protégés sans autorisation.

« Maintenant, nous utilisons une caméra pour voir s’il y a encore une cravate cachée. »

On voit chez Geffen que tout doit se dérouler selon les règles. Sous l’œil attentif d’un écologiste de Stichting Das & Boom, le blaireau est fouillé couloir par couloir. « Plus tôt cette semaine, nous avons érigé des clôtures pour que la cravate puisse partir, mais pas revenir. Maintenant, nous utilisons une caméra pour voir s’il y a encore une cravate cachée. Lorsque l’animal est vraiment parti, les couloirs peuvent être remplis afin que le sol sous la piste soit à nouveau ferme.

A des centaines de mètres de là, Prorail a construit un nouveau parc à blaireaux avec un écologiste. Abrités derrière des buissons et un mur de branches, ils ont construit une montagne de sable avec des tuyaux en PVC. Les blaireaux peuvent y rester, mais la grande question est de savoir s’ils le feront.

Les trains entre Den Bosch et Oss doivent circuler à nouveau lundi matin. Le blaireau doit être complètement fermé le vendredi. ProRail a encore besoin du week-end pour réparer la voie.

Un écologiste vérifie si un blaireau est toujours présent (photo : ANP/ Rob Engelaar)
Un écologiste vérifie si un blaireau est toujours présent (photo : ANP/ Rob Engelaar)

Le rail à Geffen s'affaissait à cause des blaireaux qui creusaient (photo : ANP/ Rob Engelaar)
Le rail à Geffen s’affaissait à cause des blaireaux qui creusaient (photo : ANP/ Rob Engelaar)



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