La vision allemande d’Israël est unilatérale et sans compassion

Par Gunnar Schupelius

La guerre contre Israël a fait rage pendant une semaine. Les reportages étaient injustes et pleins de fausses déclarations, dit Gunnar Schupelius.

Israël ne se remet que lentement. En une seule semaine (du 6 au 13 mai), 1 478 roquettes et obus de mortier sont tombés sur le petit pays et ses habitants, à un rythme pouvant atteindre 60 roquettes par heure.

Les missiles meurtriers ont été tirés par le groupe terroriste Jihad islamique, qui s’est établi dans la bande de Gaza en dehors d’Israël. L’objectif déclaré du groupe est de détruire Israël et de tuer et d’expulser les Juifs. Il est soutenu par l’Iran.

C’était une semaine de guerre, un raid. Les gens se sont entassés dans le bunker. Et ce n’est pas parce qu’Israël possède le système de défense antimissile le plus avancé au monde qu’un bain de sang a été évité.

Dans les reportages en Allemagne, cela sonnait très différemment. Le « Frankfurter Allgemeine » a écrit sur les « conflits », pas sur la guerre. ZDF a signalé « des tirs de roquettes mutuels ».

Lorsque l’armée de l’air israélienne a bombardé les rampes de lancement dans la bande de Gaza et abattu six commandants du « Djihad islamique », le quotidien « taz » a affirmé que la violence « avait explosé ».

Partout, on aurait dit que le gouvernement de Jérusalem avait déclenché la guerre. Mais c’était exactement le contraire : le 2 mai, Khader Adnan, membre du « Jihad islamique », est mort dans une prison israélienne après 87 jours de grève de la faim. Quelques heures seulement après sa mort, les premières roquettes ont été lancées sur Israël.

Lorsque les bombardements n’ont pas cessé, l’armée de l’air israélienne, qui a le devoir de protéger le pays, est intervenue. L’histoire a été racontée à l’envers ou avec des lacunes dans la plupart des médias allemands.

Même le gouvernement fédéral n’a pas contribué à la clarification. Le 11 mai, au milieu du barrage de missiles, le secrétaire d’État Baerbock a déclaré qu’une « solution à deux États » offrait à elle seule « une chance équitable et à long terme » aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre en paix.

C’est possible, mais le « Jihad islamique » ne veut pas deux États, mais un seul. Les autres groupes terroristes islamiques, le Hamas et le Hezbollah, poursuivent également cet objectif.

Israël a quitté la bande de Gaza il y a 18 ans, qui aurait pu être longtemps un État prospère si ce n’étaient pas des terroristes mais des Palestiniens civilisés qui y étaient au pouvoir.

Est-il normal qu’un pays soit touché par 1 478 roquettes en une semaine et ensuite, s’il riposte, soit considéré comme un agresseur ? Quel pays au monde a toléré ça ? Quelles personnes dans le monde doivent vivre sous la menace constante de l’anéantissement ?

Israël mérite des reportages équitables. Mais la vision de l’État juif dans ce pays reste unilatérale et dépourvue de toute sympathie.

Gunnar Schupelius a-t-il raison ? Appel : 030/2591 73153 ou e-mail : [email protected]

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