ET Gibellina, la première capitale italienne de l’art contemporain. Cela a été annoncé aujourd’hui, jeudi 31 octobre, le ministre de la Culture, Alessandro Giuli. C’est ce qui a été décidé aujourd’hui dans la salle Spadolini au siège de Ministère de la Cultureà Rome, pendant laa cérémonie de proclamation du titre de Capitale italienne de l’art contemporain pour l’année 2026.
Gibellina, nouvelle capitale de la culture (sur 5 villes en lice)
Cinq villes étaient en lice : Pescara, Carrare, Gallarate, Todi et Gibellina. C’est cette dernière qui a remporté le titre introduit cette année par le ministère de la Culture dans le but d’encourager et de soutenir la capacité de planification et de mise en œuvre des villes italiennes dans le domaine de la promotion et de la valorisation de l’art contemporain.
En présence du ministre lui-même, du directeur général de la Créativité Contemporaine Angelo Piero Cappello et le président du jury Patrizia Sandretto Re Rebaudengola cérémonie a fait connaître les choix de la commission. Le titre a été décerné à l’unanimité.
Les motivations du jury
Ce titre a le goût de la rédemption. Le tremblement de terre de Belìce en 1968 a en effet détruit le vieux centre de la ville qui était alors il a été transformé en Cretto di Burriune œuvre de land art d’Alberto Burri. L’artiste, en fait, a réussi dans une première phase entre 1984 et 1989. Le projet a ensuite été achevé en 2015.
Les motivations du jury (composé de Sofia Gnoli, Walter Guadagnini, Renata Cristina Mazzantini et Vincenzo Santoro) valorisent précisément la renaissance de ce lieu. «La première capitale italienne de l’art contemporain offre à notre pays un projet organique et solide, offrant à l’Italie d’aujourd’hui un modèle exemplaire d’intervention culturelle”.
Un modèle «fondé sur des valeurs et des actions qui reconnaissent l’art comme fonction sociale et la culture comme bien commun». Le projet grâce auquel la ville a obtenu ce titre est Apportez-moi le futur.
Gibellina, exemple de régénération urbaine
La motivation pour le titre continue. “Pour sa capacité de planification à réactiver son extraordinaire patrimoine d’œuvresalliant présent, mémoire et futur, conservation et valorisation, attention à l’ambition locale et internationale”. Mais aussi «pour son implication des jeunes générations et de tous les citoyensinterrogeant le territoire plus large sur la base d’une conscience civique commune”.
Alors, “pour le fait d’être une ville pionnière de ce que nous définissons aujourd’hui comme la régénération urbaine”. ET “pour la capacité d’être à la fois une ville de travail et une ville où vivre”. Il se termine ainsi : «Pour son projet avec lequel la ville deviendra un grand laboratoireoù les pratiques et l’énergie de l’art contemporain seront appelées à partager des réflexions et des solutions sur les thèmes de l’espace public, de la communauté, du paysage, de la durabilité et du vaste concept d’héritage.
Renato Schifani: «Ville symbole de renaissance»
Le président de la Région Sicilienne, Renato Schifania accueilli cette nouvelle avec beaucoup d’enthousiasme. «J’exprime ma profonde satisfaction pour la proclamation de Gibellina comme Capitale italienne de l’art contemporain 2026. Cette reconnaissance célèbre une ville symbole de renaissance culturelle et architecturale. Un lieu qui – depuis la tragédie du tremblement de terre – a su redevenir une référence internationale en matière d’art contemporain et d’innovation créative.
Et encore. «Le choix de la ville de Trapani ne met pas seulement en évidence l’importance historique et culturelle de cette municipalité siciliennemais aussi l’incroyable contribution de notre région au panorama artistique national.”
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