LEPiégée dans un corps qui ne répond plus, elle se bat depuis deux ans pour retrouver sa liberté, la liberté de choisir comment et quand mettre fin à ses souffrances. Après les demandes, les plaintes, les avertissements et les appels, aujourd’hui Laura Santijournaliste de Pérouse atteint d’une forme progressive et avancée de sclérose en plaques, est le premier citoyen ombrien et la neuvième personne en Italie obtenir le feu vert pour l’accès au suicide assisté en Italie.
Laura Santi enfin libre de choisir
Son histoire C’est un exemple touchant de ceux qui se battent pour un combat qui n’est pas seulement médical et juridique, mais qui est également lié à de profondes questions éthiques et morales. Santi, complètement tétraplégique et obligé de vivre avec des douleurs, des spasmes et des souffrances quotidiennesa commencé sa guerre bien avant que sa maladie n’atteigne son stade terminal.
Une bataille pour tout le monde
Elle s’est battue pour elle-même et pour toutes les personnes qui se trouvent dans des situations similairesconscient de l’importance de pouvoir décider de son propre destin de manière indépendante. Et après un long parcours de souffrances supplémentaires, la commission médicale a finalement reconnu le journaliste.possession des quatre conditions établies par l’arrêt de la Cour Constitutionnelle dans l’affaire Cappato-Dj Fabopour accéder au suicide assisté dans notre pays. Ce sont : la capacité à s’autodéterminer, être atteint d’une pathologie irréversible, souffrir de douleurs physiques ou psychologiques intolérables et être dépendant de traitements de survie.
Le oui au suicide assisté
Dans un premier temps, la commission médicale il n’avait pas reconnu la dépendance de Santi aux traitements de survie. Cependant, le dernier arrêt de la Cour Constitutionnelle (135/2024), auquel la femme a participé, a précisé que certaines procédures nécessaires aux fonctions vitales du patient doivent être considérées comme des traitements de maintien de la vie. Laura Santi il a accueilli la victoire avec joie et soulagementpouvant désormais regarder l’avenir avec un espoir renouvelé.
Approuver bientôt la loi « Free Now »
Cependant, son combat met également en lumière les difficultés et les délais d’attente exténuants auxquels des personnes comme elle sont obligées de faire face. C’est pour cette raison que la femme espère que la Région Ombrie approuvera la loi « Free Now », proposé par l’association Luca Coscioniqui fixerait certains délais pour vérifier les conditions requises pour le suicide assisté.
L’histoire de Laura Santi n’est pas la seule
L’histoire de Laura Santi n’est pas un cas isolé. Devant elle, d’autres personnes ont obtenu le feu vert pour le suicide assisté en Italie. Federico Carboni dans les Marches, Mme Gloria en Vénétie et Anna dans le Frioul-Vénétie Julienne, qui ont procédé à l’auto-administration de la drogue mortelle. D’autres, comme Stefano Gheller, en Vénétie, ont choisi de ne pas procéder et sont ensuite morts de la maladie.
D’autres encore, comme Antonio, de retour dans la région des Marches, ont obtenu le feu vert mais ont ensuite décidé de continuer à vivre. Toutes les histoires qui démontrent à quel point le droit de choisir est complexe et personnel et est toujours indispensable, mais surtout dans certaines situations.
L’association Coscioni en première ligne auprès des malades
L’association Luca Coscioni, qui a assisté juridiquement Laura Santi, souligne leL’importance de respecter la volonté du patient et d’appliquer les arrêts de la Cour constitutionnelle. Mais l’association il dénonce également la fureur bureaucratique et l’hostilité idéologique par le pouvoir régional qui gère les soins de santé, ce qui oblige les populations à se battre pendant des années pour obtenir un droit reconnu par la loi.
La victoire de Laura Santi est un pas en avant dans la lutte pour la liberté de choix en Italiecar cela nous rappelle l’importance de garantir à chacun le droit de mourir dans la dignité et de le faire sans avoir à faire face à des obstacles bureaucratiques et à des préjugés idéologiques.
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