La version révisée de l’option féminine est l’une des dispositions les plus contestées de la loi de finances approuvée par le gouvernement. Il prévoit que vous pouvez quitter votre emploi un an plus tôt si vous avez des enfants (mieux vaut deux qu’un). Une autre pièce du puzzle Meloni en faveur des familles et de la natalité. Mais pour beaucoup c’est inconstitutionnel


Stles femmes ostentatoires, bien sûr que oui. Mais seulement si les mères, avec des enfants. Un, mais encore mieux deux, mais trois c’est encore mieux. L’adresse du gouvernement de Giorgia Meloni ressort clairement de loi de finances vient d’être approuvée par le gouvernement (maintenant il devra être présenté au Parlement et approuvé, même avec des modifications, par la Chambre et le Sénat d’ici le 31 décembre prochain). Dans la tourmente, en particulier, les changements que le gouvernement envisage d’introduire à l’Option Femmes : le système de retraite des travailleuses salariées et indépendantes. La nouvelle version de la norme (pas encore rendue publique dans son intégralité) fera des départs anticipés pour les travailleuses liés au nombre d’enfants : les gens partiront à 58 ans avec deux enfants ou plus, à 59 ans s’ils n’ont qu’un enfant, à 60 ans sans enfant.

Option femme, comment c’est et comment ça pourrait être

En d’autres termes, si à partir de 2023, il sera possible de prendre sa retraite avec 35 ans de cotisations mais au moins 60 ans, les travailleurs avec un enfant partiront à 59 ans, ceux qui en ont deux partiront à 58 ans. Mais toujours avec le recalcul du chèque qui retranche 30% de la cotisation finale. Voilà, en résumé (mais pour l’instant il n’y a, en fait, que la synthèse), l’objet de la dispute. Mais cela suffit à faire du bruit, et le doute que la loi a profils d’inconstitutionnalité très marqué.

Elle violerait, disent les détracteurs, le principe d’égalité : art. 3 de la Constitution. Selon laquelle « Tous les citoyens ont une dignité sociale égale et sont égaux devant la loi, sans distinction de sexe, de race, de langue, de religion, d’opinion politique, de condition personnelle et sociale ». Une violation qui pourrait entraîner le rejet par le Conseil.

Celle qui est mère prend sa retraite plus tôt

L’INPS vous rappelle que L’option femme est « une pension calculée selon les règles de calcul du système de cotisation et versée, sur demande, en faveur des femmes salariées et indépendantes ayant acquis les conditions fixées par la loi au 31 décembre 2021 ». Peuvent y accéder les travailleuses « qui justifient, au 31 décembre 2021, d’une ancienneté de cotisations égale ou supérieure à 35 ans et d’un âge d’inscription égal ou supérieur à 58 ans (pour les salariées) et 59 ans (pour les indépendantes). ) ».

La nouvelle version, en revanche, apportera l’avance différenciée selon le nombre d’enfants. Autrement dit: avez-vous été une mère prolifique? Et puis vous pouvez prendre votre retraite un an plus tôt. Vous ne vouliez pas avoir d’enfants ou ils ne sont pas arrivés ? Tu dois travailler.

Giorgia Meloni, le serment au Quirinal : elle est la première femme premier ministre en Italie

Quand le soutien familial discrimine les femmes

La loi va clairement dans le sens du gouvernement de Giorgia Meloni de soutien aux familles et d’incitation à la natalité. Et pourtant, c’est assez évident, pas vraiment. Lorsqu’une femme prend sa retraite, les enfants sont généralement déjà assez âgés. Et donc pas particulièrement besoin de soins maternels. Si c’est le cas, la règle finit par discriminer ceux qui n’ont pas eu d’enfants, pour une infinité de raisons possibles (comprenant aussi l’impossibilité de les concevoir ou de les mettre au monde).

Pas seulement. La norme devrait être réservé aux soignants, travailleurs handicapés et personnes à charge handicapées exerçant des activités pénibles (l’article correspondant est toujours en cours d’écriture). Mais si c’était le cas, encore plus : ne pas avoir d’enfants adolescents ou adultes, pour ces catégories, rend la vie plus lourde, pas plus agile.

Pas seulement l’option des femmes. Les autres politiques de la natalité

D’autre part, les mesures contenues dans la manœuvre économique vont dans le sens d’encourager les familles et la natalité, comme le renforcement de l’allocation familiale (mais pour la première année et à partir du troisième -!- enfant) et de la partir (ce qui est plus long, mais pour la mère ! ). Pourtant, même sur ce front, le la discrimination contre ceux qui n’ont pas d’enfants est assez flagrante. Un « indice » assez éloquent est le rapport Istat La redistribution des revenus en Italie – Année 2022.

En effet, on estime que l’ensemble des politiques familiales (avant Meloni, bien sûr) a réduit les inégalités de 30,4% à 29,6% et le risque de pauvreté de 18,6% à 16,8%. Surtout le contrôle unique mais aussi d’autres interventions ont agi en améliorant les conditions des familles avec enfants mineurs, tant en couple (-4,3 %) qu’en famille monoparentale (-4,2 %). On observe également une réduction de la pauvreté pour les familles unipersonnelles (-2,1 %) et pour les seuls plus de 65 ans (-1,3 %), principalement en raison des primes et de l’avance de la revalorisation des pensions. Mais, souligne l’Istat, « pour les familles sans enfants ou seulement avec des enfants majeurs, le risque de pauvreté reste quasiment inchangé ou augmente légèrement”. Par conséquent, le soutien aux familles basé sur le revenu et la protection des droits à pension pour les femmes sont très bons. Na sans discriminer qui n’est pas la mère.

iO Femme © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13