Estavi a payé 2,9 millions de dollars (2,7 millions d’euros) pour le NFT en mars de l’année dernière. « Je pense que des années plus tard, les gens verront la vraie valeur de ce tweet, tout comme la peinture de Mona Lisa », avait-il déclaré à l’époque.
Les NFT, ou jetons non fongibles, sont des certificats uniques qui prouvent la propriété d’actifs numériques tels que des cartes à collectionner, de la musique, des images ou même des tweets comme celui de Dorsey. Le volume total des ventes de NFT a atteint 25 milliards de dollars au cours de la dernière année, alors que de nombreux artistes, investisseurs et entrepreneurs tentent de capitaliser sur le battage médiatique.
Estavi a vendu aux enchères le NFT du tweet ces derniers jours pour la modique somme de 48 millions de dollars. Cependant, l’offre la plus élevée qu’il a reçue était à peine de 2,2 éthers, au prix actuel qui est d’environ 6 856 dollars (6 331 euros).
Cela ne représente que 0,2 % de la somme qu’il s’est payée. En d’autres termes, sa prédiction ne se réalisera pas pour le moment. Les offres les plus élevées ne se rapprochent même pas du montant qu’il a payé, encore moins du montant qu’il voulait pour cela.
Il a déclaré à CoinDesk et à la BBC que même si le délai qu’il avait fixé était passé, il pourrait accepter une « bonne offre » ou ne jamais la vendre. « Je pense que la valeur de ce NFT est bien supérieure à ce que vous pouvez imaginer et quiconque veut l’acheter doit en valoir la peine », a-t-il déclaré à la BBC.
Bien qu’Estavi possède les droits numériques sur le tweet de Dorsey, il est toujours accessible au public pour toute personne pouvant utiliser Internet.