Mise à jourLa Turquie et la Syrie ont été frappées par un séisme de magnitude 7,8 dans la nuit de dimanche à lundi. L’institut sismologique américain USGS l’a annoncé lundi. En Turquie, selon les gouverneurs des provinces touchées, 53 personnes sont déjà décédées. En Syrie, l’agence de presse étatique fait état d’au moins 42 morts. On craint que le nombre de victimes n’augmente.
Le tremblement de terre s’est produit à 04h17 heure locale (02h17 heure belge) à une profondeur d’environ 18 kilomètres. L’épicentre se trouvait à 26 kilomètres au nord-ouest de la ville de Gaziantep, non loin de la frontière avec la Syrie. L’USGS a enregistré une autre réplique d’une magnitude de 6,7 quinze minutes plus tard.
Les habitants de plusieurs villes du sud-est de la Turquie, telles que Malatya, Diyarbakir et Sanliurfa, partagent des images de bâtiments détruits avec le hashtag ‘#DEPREMOLDU’ (#ERWASEENEARTHQUARE).
Le gouverneur de Malatya a déclaré qu’au moins 23 personnes ont été tuées, 420 personnes ont été blessées et au moins 140 bâtiments se sont effondrés dans la ville.
Les victimes piégées sous les décombres utilisent leur téléphone pour demander de l’aide via les réseaux sociaux.
L’aide est en route
L’ampleur exacte de la catastrophe n’est pas encore claire. Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est adressé au peuple turc via Twitter tôt lundi matin. Il a souhaité la force aux personnes touchées et a déclaré que l’autorité de gestion des catastrophes AFAD coordonne les services d’urgence et que les secouristes sont en route vers la région. « Nous espérons qu’ensemble nous surmonterons cette catastrophe le plus rapidement possible et avec le moins de dégâts possible, nous continuerons à travailler. »
Selon l’agence de presse étatique syrienne, le nord-ouest de ce pays a également été durement touché. Au moins 42 personnes ont été tuées et au moins 200 blessées dans les régions d’Alep, Hama et Lattaquié. Les bâtiments de la zone frontalière se sont effondrés et les gens ont été enterrés sous les décombres.
Des habitants de Chypre, d’Israël et du Liban, entre autres, signalent également sur les réseaux sociaux qu’ils ont ressenti le tremblement de terre.
Plaques tectoniques
Plusieurs plaques tectoniques se bordent sous le territoire de la Turquie. Lorsqu’ils entrent en collision, cela provoque des tremblements de terre.
En novembre 1999, un tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 a tué environ 900 personnes à Düzce. En septembre de la même année, un tremblement de terre particulièrement violent de magnitude 7,4 a coûté la vie à plus de 17 000 personnes dans la région autour de la ville industrielle d’Izmit, à quelque 130 kilomètres à l’ouest. Un tremblement de terre à Izmir en octobre 2020 a tué plus d’une centaine de personnes.
En novembre de l’année dernière, le pays a également été frappé par un tremblement de terre, alors d’une magnitude de 5,9. À l’époque, au moins 80 personnes ont été blessées et 8 000 bâtiments ont été inspectés pour déceler les dommages. L’épicentre du séisme se trouvait dans la province de Düzce sur la mer Noire, à environ 200 kilomètres de la capitale Ankara
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