La Turquie a effectué des bombardements sur des communautés près de la ville de Kobani, dans le nord de la Syrie, samedi soir (heure locale), ont rapporté les Forces démocratiques syriennes (SDF) et une ONG.

La Turquie a annoncé mardi qu’elle mènerait des attaques contre des cibles liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Selon le gouvernement turc, les extrémistes turco-kurdes du PKK et le groupe militant syro-kurde YPG pourraient être à l’origine de la récente attaque à Istanbul qui a fait six morts et plus de 80 blessés.

Selon les FDS soutenues par les États-Unis, les bombardements ont touché deux villages densément peuplés du nord de la Syrie, en particulier dans les provinces d’Alep et d’Al-Hasakah. L’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré qu’au moins six combattants kurdes des FDS avaient été tués, ainsi que six combattants du camp du régime en Syrie. Rien n’est encore connu sur les dégâts matériels.

Ankara n’a pas encore officiellement confirmé qu’il était à l’origine des attentats, mais le ministère turc de la Défense a déclaré dans un message sur Twitter que « l’heure des représailles est arrivée », au-dessus d’une photo d’un avion de chasse décollant. Peu de temps après, une courte vidéo d’un attentat à la bombe présumé a également été publiée.

Des sources de la défense turque ont déclaré à l’agence de presse Bloomberg qu’elles avaient le feu vert de Moscou, qui contrôle des parties de l’espace aérien syrien, pour le bombardement.



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