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Israël et le Hamas s’apprêtent à effectuer un cinquième transfert consécutif d’otages et de prisonniers après que les parties belligérantes ont convenu de prolonger une pause dans les combats de 48 heures supplémentaires.
Dans le cadre d’une prolongation de ce qui était initialement un cessez-le-feu de quatre jours impliquant des échanges d’otages et de prisonniers, le gouvernement israélien a déclaré mardi qu’il avait identifié 50 prisonnières palestiniennes comme « éligibles à être libérées dans le cas où d’autres otages israéliens seraient libérés. ».
Le groupe militant palestinien Hamas n’a pas encore indiqué combien d’Israéliens il libérerait, mais les négociateurs avaient précédemment estimé ce chiffre à 20.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été sous pression pour maintenir la trêve temporaire afin de libérer davantage d’otages enlevés par le Hamas lors de son attaque contre le sud d’Israël le 7 octobre, qui a tué 1 200 personnes et déclenché la guerre.
Au cours de la trêve de quatre jours, le Hamas a libéré 50 femmes et enfants israéliens, ainsi que des étrangers et des binationaux, laissant environ 190 civils et soldats toujours en captivité. En échange, Israël a libéré de prison 150 femmes et enfants palestiniens.
Le Qatar, qui a négocié l’accord aux côtés de l’Égypte et des États-Unis, a annoncé lundi que la pause de quatre jours se poursuivrait pendant deux jours supplémentaires.
Mais pour faciliter une prolongation du cessez-le-feu temporaire, le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, a déclaré dans une interview au Financial Times que le Hamas aurait besoin de retrouver une quarantaine de femmes et d’enfants détenus à Gaza par d’autres groupes armés.
Izzat al-Rishq, responsable du Hamas, a déclaré lundi à la télévision Al-Araby que le groupe « travaillait à la recherche des personnes disparues ». [hostages]».
La trêve implique que le Hamas libère chaque jour des groupes de femmes et d’enfants israéliens retenus en otage à Gaza, en échange de la libération des femmes et des enfants palestiniens condamnés ou en détention dans les prisons israéliennes.
L’accord implique également d’intensifier les livraisons d’aide désespérément nécessaires via Rafah, le seul poste frontalier fonctionnel avec la bande de Gaza assiégée.
Abritant 2,3 millions d’habitants, Gaza a été largement coupée de l’approvisionnement depuis le début des combats, créant une crise humanitaire croissante. L’ONU affirme que 1,8 million de personnes ont été forcées de fuir leurs foyers et que plus d’un million d’entre elles se sont réfugiées dans des installations sous-équipées de l’ONU, notamment des écoles.
La férocité de la campagne de représailles aériennes et de l’invasion terrestre d’Israël, qui a rasé des pans entiers de cette zone densément peuplée et touché des écoles et des hôpitaux, a déclenché des appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu. Les responsables palestiniens affirment que 14 800 personnes ont été tuées lors de l’offensive israélienne.