La trêve entre Israël et Gaza entre en vigueur le troisième jour après que le Hamas a libéré un deuxième groupe d’otages


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La trêve précaire entre Israël et le Hamas à Gaza s’est prolongée dimanche pour un troisième jour, alors que les deux parties se préparent à une nouvelle série de libérations d’otages et de prisonniers qui devraient avoir lieu plus tard dans la journée.

Tard dans la nuit de samedi, le Hamas a libéré 13 civils israéliens et quatre ressortissants thaïlandais, le deuxième groupe d’otages à être libéré dans le cadre d’une pause de quatre jours dans les hostilités. Les autorités israéliennes ont libéré 39 femmes et enfants palestiniens.

Selon les termes de l’accord négocié par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, au moins 50 civils israéliens capturés par le Hamas lors de son attaque du 7 octobre contre le sud d’Israël doivent être libérés par groupes échelonnés, en échange de 150 prisonniers palestiniens et d’une augmentation de l’aide humanitaire. aide à la bande.

Les deux parties sont censées respecter leurs engagements quotidiens afin de maintenir la pérennité de l’accord.

Israël s’est engagé à « suspendre » son offensive militaire dans la bande de Gaza dirigée par le Hamas pendant la durée de l’accord, entré en vigueur vendredi. Le groupe militant palestinien a également cessé le feu.

Le plus jeune otage libéré samedi était Yahel Shoham, trois ans, selon le bureau du Premier ministre israélien, tandis que l’aîné était sa grand-mère, Shoshan Haran, 67 ans. Les autorités sanitaires israéliennes ont déclaré dimanche matin que les otages étaient en « bon » état physique. état, dont un seul a nécessité une hospitalisation grave.

L'ancienne otage Emily Hand, libérée par le Hamas samedi soir, a retrouvé son père
L’ancienne otage Emily Hand, libérée par le Hamas samedi soir, a retrouvé son père © L’armée israélienne/AP

L’échange d’otages et de prisonniers était le deuxième en autant de jours, après la libération vendredi de 13 civils israéliens et 11 ressortissants étrangers, ainsi que de 39 femmes et enfants palestiniens.

Le Hamas et d’autres groupes militants basés à Gaza détiendraient toujours environ 200 Israéliens et ressortissants étrangers. Les libérations de citoyens étrangers s’ajoutent aux termes de l’accord concernant les otages israéliens.

Les détenus palestiniens libérés samedi soir ont été reçus par des foules de sympathisants en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est.

L’accord a été temporairement remis en question samedi après-midi après que le Hamas a affirmé que le nombre de camions d’aide humanitaire entrant à Gaza était insuffisant.

L’enclave de 2,3 millions d’habitants souffre de graves pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments depuis l’invasion israélienne, l’aide étant acheminée uniquement via le poste frontière de Rafah avec l’Égypte.

Le différend a ensuite été « surmonté » grâce à une médiation qatarie-égyptienne, selon le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari. Mais cela démontre la fragilité de l’accord, qui constitue la première pause dans les combats depuis que le Hamas a lancé son attaque contre les communautés du sud d’Israël le 7 octobre, tuant au moins 1 200 personnes selon des responsables israéliens.

Israël a répondu par un bombardement soutenu et une invasion terrestre de Gaza au cours desquels les responsables palestiniens affirment qu’au moins 13 300 personnes ont été tuées et 1,7 million de personnes déplacées.

Tôt dimanche, l’ONU a déclaré qu’un total de 187 camions d’aide étaient entrés à Gaza samedi.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les difficultés liées à la gestion de grandes quantités de fournitures en raison des obstacles logistiques et des contrôles israéliens. Vendredi, seuls 137 camions ont été déchargés à l’intérieur de Gaza, a indiqué l’ONU.

L’armée israélienne a déclaré que 200 camions d’aide, en plus des camions-citernes de carburant et de gaz de cuisine, étaient entrés sur le territoire vendredi et samedi dans le cadre de son engagement envers l’accord.



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