La Syrie s’engage à mettre fin au trafic de drogue du Captagon, source de revenus du régime d’Assad


La Syrie s’est engagée à travailler pour mettre fin au trafic de drogue à travers ses frontières avec la Jordanie et l’Irak. qui rapporte agence de presse Reuters Lundi à l’issue d’une réunion de la Ligue arabe, à laquelle la Syrie a été autorisée à adhérer pour la première fois depuis longtemps. Le régime syrien profite depuis des années de la production et de la contrebande du captagon, une drogue hautement addictive, au grand dam de la communauté internationale.

Les ministres des Affaires étrangères de la Syrie, de l’Égypte, de l’Irak, de l’Arabie saoudite et de la Jordanie se sont rencontrés lundi à Amman, la capitale jordanienne. Le but de la réunion était de discuter d’un moyen de renforcer les liens avec la Syrie. En 2011, l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe a été suspendue. Les États membres l’ont fait à cause des actions brutales du régime d’Assad pendant la guerre civile.

Dans un communiqué, les responsables ont déclaré avoir discuté des efforts coordonnés pour lutter contre le trafic de drogue à travers la frontière syrienne. Damas s’engage à « prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à la contrebande aux frontières avec la Jordanie et l’Irak ». Comment ils vont faire cela n’est pas encore clair. Captagon a été le sauveur économique de la Syrie après que le pays a été isolé par la communauté internationale en 2011. Depuis lors, la production et le trafic de drogue sont une source de revenus lucrative pour le régime syrien.

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Capitaine

Les pilules de captagon contiennent de la phénéthylline, un stimulant qui augmente la concentration, soulage l’anxiété et supprime le sommeil. En conséquence, la substance – également connue sous le nom de «drogue du djihad» – est souvent utilisée pendant les guerres et est connue comme une drogue couramment utilisée par les combattants djihadistes. De plus, au fil des années, la substance est devenue une drogue populaire parmi les jeunes fêtards des États du Golfe.

L’année dernière, les États-Unis ont présenté le Captagon Act, qui liait le commerce au régime syrien et le qualifiait de menace pour la sécurité internationale. La semaine dernière, l’Union européenne les sanctions à des proches du président syrien Bashar al-Assad pour leur implication présumée dans la production et le commerce de captagon.



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