Toro s’est rétabli plus tôt que prévu et menace désormais l’Iranien pour une place dans le duo offensif contre la Déesse.

Journaliste

29 août – 8h30 -MILAN

Vous le portez avec suffisance, mais vous pouvez également l’enlever et vous habiller comme d’habitude. La fermeture éclair du ThuTa monte et descend et ce n’est pas une surprise : cet Inter aux mille bouches de feu ne s’attendait pas à ce que Lautaro récupère si vite. La tension à l’adducteur gauche qui lui a fait manquer le premier match à San Siro appartient désormais au passé. Le doute sur le retour contre l’Atalanta a été levé hier, avec le premier entraînement de groupe complet : c’est le disque vert, signe que le capitanat d’Inzaghi est récupéré. Ainsi, pour Simone, une autre arme s’ajoute, la plus tranchante, au festival 100% Nerazzurri qui arrive sur ces écrans. Il suffirait de s’arrêter sur les buts attendus pour imaginer des blagues et des plaisanteries demain au Meazza : lors des deux premiers matches, l’équipe de Simone a atteint 4,4 buts attendus, celle de Gasp 4,9.

le boom

Dès lors, deux machines de guerre sont en mouvement, et Inzaghi réfléchit à la manière d’armer la sienne, la meilleure de la saison dernière, puissante quelle que soit l’éventuelle utilisation initiale du duo Thuram-Taremi, le ThuTa justement, et le nombre de minutes pour Toro palpitant. . Dans l’année de la star, l’Inter a en effet démontré qu’elle pouvait marquer de toutes les manières et célébrer de toutes ses forces : pauvre Pavard, le seul resté vide dans la fête. Dans la mélodie du Scudetto, on entendait parfois l’improvisation individuelle, le plus souvent le mouvement orchestral harmonieux. Toro a été et est le premier violon, mais les quatre ballons marqués lors des matchs contre Gênes et Lecce ont confirmé qu’il y a une vie au-delà de lui et que les champions italiens disposent de diverses possibilités offensives. Marassi, par exemple, a rencontré un Thuram rapace et totalement nouveau, capable de nous faire oublier l’après-midi d’effort de son jumeau argentin: il a marqué à la fois d’une tête d’avant-centre et d’une récupération virtuose. Face à l’équipe du Salento, Simone a ensuite retrouvé les sourires des ailiers (centre de Dimarco et attaque au filet de Darmian) et sa certitude habituelle sur place. Lors de la dernière saison étoilée, avec 13 buts (10 penaltys), le Turc est devenu le vice-meilleur buteur derrière le cannibale argentin avec 24 et devant Thuram avec 9. On rencontre rarement un milieu de terrain aussi mortel.

doute

Demain, Lautaro débutera au moins depuis le banc, mais il n’est pas exclu qu’il puisse réaliser quelque chose de plus. De nouvelles pensées, en effet, envahissent la tête d’Inzaghi, il n’est plus certain qu’il reconnectera l’Iranien au Français comme samedi dernier : celle sur l’Argentin sera une décision à méditer jusqu’au bout, aussi parce que de nombreux aspects sont déjà sur la table. Ok, c’est le premier affrontement direct et il faudrait toute l’artillerie, mais l’arrêt des équipes nationales et le départ de Toro pour l’Argentine incitent à la prudence. Ainsi, pendant qu’il réfléchit dès le début à qui commencer, l’entraîneur de l’Inter sait que marquer ne sera jamais un problème. Entre autres choses, cette saison a déjà confirmé les vieilles habitudes chères de la précédente : comme en 2023-24, l’Inter peaufine les attaquants (maintenant ils ont aussi la variante Taremi), arrive au but depuis les flancs (les 5 centres de Dimarco sont étaient décisif pour le tricolore) et des piqûres avec des insertions par derrière (après Calha, le milieu de terrain le plus prolifique fut Frattesi, imprévisible pendant le match). Sans jamais oublier l’armée de cuirassiers qui va s’engouffrer dans la zone. L’Inter est très physique et a souvent débordé de jeu de balle actif : 8 buts pour le scudetto sur corner. Il est vrai que, curieusement, le noble but sur coup franc direct a toujours manqué, tandis que de loin, le but ne déçoit pas : encore 8 dans le boulier sur des tirs extérieurs à la surface. Vu les lieux, vous ne vous ennuierez pas avec la Déesse et, après tout, la dernière fois, ça s’est terminé par un poker, avec l’inévitable cachet de Lautaro. L’histoire dit que lorsque l’Argentin pousse pour jouer, il gagne souvent, mais le degré de prudence d’Inzaghi décidera. Le Taureau a grandi et a encore besoin de carburant, entre ThuTa et ThuLa il n’y a encore qu’une seule lettre.





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