La suppression progressive des chaudières à mazout survit à la Cour constitutionnelle : les réservoirs de mazout ne peuvent plus être installés ou remplacés

Il y a un an, le Parlement flamand a donné son feu vert à un décret qui devrait réglementer l’arrêt progressif des chaudières au fioul. Concrètement, depuis 2022, les cuves à fioul ne pourront plus être installées dans les bâtiments neufs. Les chaudières ne peuvent plus être installées dans les bâtiments existants. Les chaudières existantes ne peuvent pas non plus être remplacées par une autre chaudière, à moins qu’il n’y ait pas de gaz naturel dans la rue. L’intention sous-jacente du décret est d’amener les gens à opter pour des techniques de chauffage plus respectueuses de l’environnement.

Mais le projet s’est heurté à la résistance de la fédération sectorielle Brafco. Cette fédération, ainsi que quatre fournisseurs de fioul et un particulier qui chauffe son logement avec une chaudière fioul, ont saisi la Cour constitutionnelle.

Selon les plaignants, l’interdiction viole la répartition des compétences car elle équivaudrait à une «quasi-interdiction» des chaudières à mazout. Selon les plaignants, cela aurait un effet exclusif sur le marché et relèverait donc de la compétence du gouvernement fédéral et non du gouvernement flamand. Cependant, la Constitution dit qu’il n’y a pas d’effet exclusif au marché et que le décret respecte la répartition des compétences.

Selon la Cour, les griefs de discrimination sont également injustifiés. Dès lors, la Cour rejette les recours en annulation du décret.



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