La Super League commence par le spectacle : la bataille avec Milan se déroule à Modène

A la rentrée, l’équipe dirigée par Petrella prend le dessus sur Allianz sans Porro comme directeur. Le succès de Vérone à Tarente

Première journée de Super League. Le championnat masculin commence avec la bataille qui se termine par le tie-break entre Modène et Milan. Le prochain tour aura lieu le week-end du 28 et 29 octobre avec le match Milan-Plaisance prévu.

Modène-Milan 3-2 (25-19, 12-25, 21-25, 26-24, 15-12)

Cela se termine avec l’entraîneur Petrella porté au triomphe par ses joueurs. Premier banc comme entraîneur principal pour le jeune entraîneur de Modène, première victoire. Souffré, désiré, également par le public de Palapanini qui a vu l’équipe locale se relever après un ballon de match gâché par Milan à la fin du quatrième set. Davyskiba a été décisif dans la phase cruciale, servant et attaquant dans le rôle opposé. Piazza mâche amèrement: après un premier partiel presque unilatéral, son équipe a de nouveau relevé la tête, favorisée par un soudain déclin à Modène, revenant dans le match en combattant jusqu’au bout, grâce également aux blocs de 21 équipes. Grand accroche-regard au début au Palapanini (4.200 spectateurs) qui voulait se souvenir de Carlo Gobbi et Leo Novi, la première signature historique de la Gazzetta della Sport, le deuxième manager de Panini. Premier set, Zonta est passeur dans les rangs de Milan compte tenu de la blessure qui oblige Porro à regarder depuis le banc. Modène avec les attaquants Juantorena et Rinaldi, Stankovic et Sanguinetti centraux, diagonale Bruno-Sapozhkov, avec Federici libéro. C’est Juantorena lui-même qui marque le premier point de la nouvelle saison de Super League. A 3-3, l’équipe locale réalise sa première percée qui s’avérera plus tard importante. Le blocage de Sapozhov et un autre point du Russe obligent Piazza à prendre le premier temps mort à 7 contre 3 pour Modène. Le bon accueil de l’équipe locale permet à Bruno de varier le jeu en attaque. Réaction milanaise avec Dirlic ramenant Allianz à -1 (12-11). Un contre sur Ishikawa, une attaque de Sanguinetti et un ace de Shapozov ont mis Modena en confiance et remonté 17-12 puis 19-13 grâce à Shapozov. Dans la seconde, l’attaque de Modène baisse, Milan grandit, prenant l’avantage à 6-1 et même 11-3. Le set n’a pratiquement jamais démarré depuis Modène, avec Milan ressuscité et implacable en attaque et en blocage. Allianz termine avec 62% en attaque, Modène avec 31%. Dans le troisième set, l’invasion de Kaziyski permet à Modène de prendre l’avantage 9-8. Davyskiba et Sapozhkov donnent aux jaunes-bleus le +3 qui disparaît aussitôt après. Piazza insère Reggers pour Dirlic et avec le bloc d’Ishikawa et l’as de Kazyski l’égalité revient (13-13). Le blocage du perdant sur Shapozov renverse tout et donne à Allianz une avance de +2. Modène risque de sombrer : ballon sorti de Sapozhkov, blocage de Piano sur Juantorena et Milan passe +4 (21-17). Un condensé d’émotions dans le quatrième set avec Milan gaspillant un ballon de match à 24-23 favorisant le retour en colère de Modène. Dans le set décisif, le score change de camp à 8 à 5 pour Valsa. Double ace de Davyskiba et le match est presque terminé (12-6). Un excès de confiance de Modène et la fierté de Milan qui grignote à 4 points rendent la finale électrique. Un envahissement de la surface par Ishikawa est sifflé (13-10), c’est au tour de Rinaldi de clôturer le match (Paolo Reggianini)

Tarente-Vérone 1-3 (22-25, 22-25, 28-26, 16-25)

Une Vérone très lucide et solide bat Tarente en prenant les trois premiers points de la saison face à une Gioiella Prisma qui a perdu un peu de clarté dans les derniers instants des sets. L’entraîneur Mastrangelo, sur le premier banc de la Super League, choisit dans le rôle opposé le prometteur Sala, qui a réalisé toute la préparation de pré-saison (l’Américain Russell débute sur le banc) tandis qu’il lance immédiatement le central Jendryk, arrivé à Tarente mardi dernier, dans le filet. De l’autre côté des filets, l’entraîneur Stoytchev doit se passer de son adversaire malien Keita, en convalescence après une opération à l’épaule, et de l’attaquant tchèque Dzavoronok (présent sur la feuille de match) remplacé par l’Iranien Amin et le Français Truhtchev. Le premier set a été remporté par Vérone 25-22, se montrant très solide dans tous les fondamentaux et avec l’opposé Amin (7 points, 6 sur 6 en attaque) sur les boucliers, par rapport à Tarente qui, au contraire, a payé la faute en le service (6 erreurs), quelques breaks dans la phase de blocage-défense et l’attaque intermittente (Lanza a marqué les premiers points dans le dunk en fin de set). Lanza qui pourtant, dans le deuxième set, échauffe son bras dans la phase initiale (4 points sur les 10 premiers de l’équipe) qui paraît équilibré. Tarente s’enflamme et prend l’avantage à 18-15 mais Vérone renverse la situation et place un break de 5 points (18-20). Les hôtes plient mais ne cassent pas mais ne plient pas et deux points consécutifs de Jendryk rétablissent la parité (20-20). Vérone clôture 22-25 grâce à deux attaques du galeux Mozic (6 points au partiel) et un blocage de l’habituel Amin (8 points au partiel) sur Lanza. Dans le troisième set, Vérone tente de prendre l’avantage sur un adversaire au moral bas et avance de trois points (7-10, 9-12). Taranto, avec Gargiulo pour Alletti, trouve la force d’égaliser (13-13). Le match monte et descend (13-16, 16-16) puis s’installe dans une phase de point à point jusqu’à 20-20. Break à Vérone avec double attaque gagnante de Dzavoronok et score 20-22 mais Tarente, plus avec ses nerfs qu’avec sa tête, grâce aussi à l’entrée de Russell (inspirant au service), n’abandonne pas et amène l’adversaire à l’avantage (retour du 21-24 au 25-24). Vérone annule deux balles de set, sur la troisième (attaque de Mozic), le premier arbitre demande un contrôle discrétionnaire qui ajoute du pathétique au match. Le cadre par cadre confirme l’absence de contact au mur (28-26). Nous passons au quatrième set. Gargiulo, Russell et Raffaelli sont confirmés dans le sextet de départ pour Tarente qui semble cependant manquer d’énergie nerveuse et Vérone insère la flèche en poussant fort au service et en mettant la pression sur le bloc. Le score devient un gouffre infranchissable pour les Pouilles (4-9 ; 6-13 ; 8-18, 10-21) qui finissent par succomber. (Giovanni Saracino)

Plaisance-Padoue 3-0 (25-21, 25-19, 25-16)

Leal et Caneschi sont absents mais Piacenza ne le remarque même pas. La moitié de l’équipe n’est arrivée que lundi et Anastasi avait anticipé : « Je ne m’attends pas à un match brillant. » Au lieu de cela, un clair 3-0 contre Padoue est arrivé d’une équipe Gas Sales Bluenergy déjà à de bons niveaux, même si, surtout au début, les nombreuses erreurs des invités ont rendu la tâche des Émiliens moins compliquée. Dans la maison rouge et blanc, il y a Recine et Ricci dans le six de départ, Padoue force le service mais fait beaucoup d’erreurs (9 erreurs au service, 12 au total), donc Piacenza prend facilement une marge décente qu’elle augmente avec les tuyaux de Lucarelli et un changement de balle déjà correct grâce surtout à un Brizard inspiré et une réception qui ne l’oblige pas à courir sur le terrain. Cardenas et surtout Gardini, 10 points à eux deux, entraînent les invités mais ce n’est pas suffisant ; en finale le tank rouge et blanc trouve également le carburant du mur pour le 25-21. En seconde période, le premier break est survenu avec deux as consécutifs de Lucarelli pour 8-4. Une fois de plus, Piacenza s’enfuit, mais cette fois l’équipe de Cuttini trouve des réponses à neuf mètres avec Plak et Gabi Garcia arrivant à une longueur à 13-12. Puis Simon monte à la barre et pose au sol tout ce qui passe sur le ruban et les Emiliens se remettent à courir. A la fin, place aussi au spectacle qui passionne les 2200 spectateurs du Palabanca : une double belle défense de Brizard puis les invités attaquent pour porter le score à 25-19. On recommence avec la série servie par Romanò qui permet aux rouges et blancs de trouver immédiatement un bel avantage et Gas Salese Bluenergy trouve également d’excellentes réponses du service de Simon, ce qui fait du troisième set une formalité. Les hôtes volent 16-7 et profitent d’une finition tranquille jusqu’à la finale 25-16. (Matteo Marchetti)

Civitanova-Monza 0-3 (23-25, 21-25, 22-25)

Monza est là et sera un adversaire coriace pour tout le monde. C’est le signal qui vient de l’exploit corsaire sur le terrain des vice-champions italiens, une affirmation claire et méritée accompagnée d’une excellente performance offensive, avec les perles de Szwarc, meilleur buteur et MVP du match, bien soutenu par Maar et du japonais Takahashi ont atteint deux chiffres. Le service (11 as), l’attaque (59% de positivité) et les contres ont écrasé un Civitanova en grande difficulté dans tous les fondamentaux, avec Lagumdzija attendu pour ses débuts mais qui a cependant joué un match médiocre. Comme beaucoup de ses compagnons. Nikolov a été sauvé par le seul joueur offensif efficace de Lube. Avec le retour en force de Yant Lube, ainsi que de Monza. Blengini laisse de côté Anzani qui retrouve sa meilleure condition en déployant Diamantini au centre, avec Zaytsev dans le nouveau rôle d’attaquant et l’ancien Lagumdzjia faisant ses débuts avec Civitanova. Cependant, l’équipe adverse turque est bien limitée par une équipe Vero Volley qui s’appuie sur les bombardiers Szwarc (4 points et 3 contres) et Maar (50% de positivité) qui font beaucoup de mal à Civitanova qui se met immédiatement en difficulté en subissant un 12. -16. L’équipe de Blengini a eu du mal à trouver des débouchés en attaque et a subi l’agression des visiteurs qui sont restés en tête dans le set. Quelques erreurs de Monza ramènent Civitanova dans le match (19-19) pour une finale décidée par le sale as de Marr et Kreling. Dans le deuxième Civitanova réagit et avec le service de Nikolov il passe à 7-4 : mais la réponse de Monza vient encore des neuf mètres avec l’habituel tireur d’élite Maar qui avec trois as consécutifs renverse le score et l’inertie du match (8-10). L’attaque et le service (6 gagnants) font aussi la différence dans ce partiel pour les Lombards qui profitent de la réception d’un danseur de la Marche et d’une attaque qui n’a que Nikolov comme finisseur incisif. Ainsi 5 balles de set arrivent, Civitanova en annule deux avant de capituler à nouveau. Dans le troisième set, il y a eu une nouvelle remontée des Lombards qui sont remontés à 16-20 ; Blengini joue également sur le banc avec Motzo et Thelle pour tenter d’inverser la tendance du set. Un bond de Civitanova qui remporte le 21-21 mais ensuite une faute de la deuxième ligne de Yant donne deux balles de match à Monza qui clôture la première avec un blocage de Swarc. (Mauro Giustozzi)



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