Les sociaux-démocrates suédois, qui dirigent le pays, décideront dimanche de leur position à l’égard de l’OTAN. En Finlande, une décision sur l’adhésion sera prise samedi. Dans les deux pays, le soutien à l’adhésion a sensiblement augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine.
La direction du parti social-démocrate en Suède décidera de sa position sur la politique de sécurité lors d’une réunion spéciale, a déclaré lundi le secrétaire général Tobias Baudin. Selon lui, nous ne pouvons plus attendre. Le parti de la Première ministre Magdalena Andersson est sous pression depuis un certain temps pour prendre position sur la question. Il y a aussi des critiques au sein du parti selon lesquelles le processus sur un sujet aussi important progresse trop rapidement.
Avant la guerre en Ukraine, les sociaux-démocrates suédois se sont prononcés contre l’adhésion à l’OTAN. Un revirement du plus grand parti de Suède serait historique. En Finlande, les sociaux-démocrates au pouvoir sous le Premier ministre Sanna Marin veulent annoncer samedi leur position sur l’OTAN. Le président finlandais Sauli Niinistö fera connaître sa position personnelle jeudi.
Les deux pays de l’UE sont déjà des partenaires proches de l’OTAN, mais n’en sont pas encore membres. Seuls les membres de l’OTAN bénéficient formellement de la protection de l’article 5, le parapluie de sécurité de l’alliance militaire créée par les États-Unis au début de la guerre froide.
Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a récemment déclaré que la Finlande et la Suède pourraient rejoindre l’alliance rapidement et sans aucun problème. La Russie, en revanche, a averti les deux pays de ne pas rejoindre l’OTAN.
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