La solidarité drenthe dans le polder est terminée, l’association Drenthe Flevoland s’arrête

L’association Drenthe Thriënte, pour Drenthe dans le Flevoland, s’arrête. Les soirées théâtrales de Drenthe, la préparation de gâteaux et les souvenirs ensemble sont terminées. Encore Tir neutre en mars et ce sera fini après presque cinquante ans.

Le nombre décroissant des membres et l’âge élevé des membres encore présents rendent impossible le fonctionnement du conseil d’administration. « Lors du sommet, nous avions sept cents membres, maintenant ils sont plus d’une centaine », explique le président Roelf Raterink, originaire d’Eext et qui s’est retrouvé à Dronten après une errance.

Mais le nombre de membres est en baisse et beaucoup d’entre eux dépassent largement les quatre-vingts. « Avec le coronavirus, nous ne pouvions rien faire et les gens ont abandonné, et vous voyez maintenant que les gens préfèrent ne plus sortir le soir. Qu’est-ce qu’on est censé faire avec vingt personnes ? », demande Raterink. « Alors ce sera plutôt un anniversaire amusant.

L’argent joue également un rôle. « Les coûts augmentent pour organiser une soirée dans une salle avec des gâteaux et des rafraîchissements », explique Raterink, qui a vu la principale source de revenus se tarir en raison de la diminution du nombre de membres. « Notre source de revenus était la fabrication de beignets. Nous travaillions avec treize personnes et cuisinions treize mille beignets. J’étais moi-même la cafetière. Les beignets se vendaient rapidement. Mais trois soirées de cuisson de beignets, c’est maintenant trop. Ce revenu nous manque maintenant et ainsi nous ne pouvons plus faire grand-chose. Arrêter est une combinaison de facteurs.

Thriënte a été fondée en 1976. « Les habitants de Drenthe se cherchaient les uns les autres, c’est comme ça que ça s’est développé. Beaucoup sont arrivés à la suite d’agriculteurs qui ont acquis une ferme ici. Et les agriculteurs sont venus vivre ici sur un terrain, parfois dans une cabane, et n’avaient rien ici », raconte Raterink. « Il s’agissait de solidarité, de parler le même langage lors de la réunion. Et de parler du passé : ‘Vous vous souvenez de cette époque-là ?’ Et parfois, un poème était spontanément lu ou une chanson chantée. »

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