La série Netflix, divisée en 4 épisodes, s’appuiera sur des enquêtes journalistiques, des témoignages directs et des documents judiciaires. Les auteurs expliquent : « Nous pensons que dire la vérité, et seulement cela, est le seul moyen de rendre justice aux victimes. Dans une histoire où il y a eu de nombreux monstres possibles, au fil du temps et des enquêtes, notre histoire les explore, les monstres possibles, de leur point de vue. Parce que le monstre, en fin de compte, pourrait être n’importe qui. »


Nonetflix est prêt à nous offrir une nouvelle série policière. Le réalisateur Stefano Sollima a en effet annoncé que le tournage avait commencé Le monstreune série télévisée qui retracera les événements du premier tueur en série italien : le monstre de Florence.

Même les stars deviennent folles des vrais crimes

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Le Monstre de Florence : série TV divisée en quatre épisodes

Celui du Monstre de Florence était le premier cas de meurtres en série en Italie et c’est devenu rapide l’un des cas médiatiques les plus forts de notre pays. Avec ce titre il s’est indiqué un meurtrier en série présumé qui a commis sept doubles meurtres. Tous commis avec la même arme (un Beretta de calibre 22) dans les environs de Florence à l’époque entre 1968 et 1985.

En 1999, une décision finale est arrivée qui a condamné deux hommesidentifiés comme les auteurs matériels de quatre doubles meurtres. Les soi-disant « copains du snack » étaient Mario Vanni et Giancarlo Lotti. Un troisième homme, Pietro Pacciani (condamné d’abord en première instance à de multiples peines à perpétuité pour les doubles meurtres commis de 1974 à 1985 puis acquitté en appel), il est décédé avant de subir un nouveau procès en appel après l’annulation de la sentence d’acquittement par la Cour suprême. Tous ces événements seront racontés dans celui-ci nouvelle série télévisée divisée en quatre épisodes.

Une photo d’archive de Piero Pacciani, le 16 août 1997 devant un bar du Mercatale Val Di Pesa. Crédit : ARCHIVES ANSA /ALESSANDRO BIANCHI/I54

Le monstre/Le monstre: Netflix et la vérité des faits

La série télévisée, réalisée et créée par Stefano Sollima avec Léonard Fasoli, est une production de The Apartment, une société du groupe Fremantle, et d’AlterEgo (Lorenzo Mieli et Stefano Sollima). Sera exclusivement sur Netflix et, comme communiqué, sera basé sur événements réels, témoignages directs, documents judiciaires et enquêtes journalistiques.

La volonté est donc d’offrir une représentation authentique des faits. Mais aussi celui de rendre justice aux victimes, à travers l’histoire de la pure vérité.

Sollima : «Il existe de nombreuses demi-vérités»

Stefano Sollimaancien directeur de Roman policier – La série, Gomorrhe – La série Et Subura, commencé à travailler sur ce nouveau produitimmédiatement après avoir soumis Lentementson dernier film, à la dernière Mostra de Venise.

Les auteurs de la série s’expliquent. «Nous pensons que dire la vérité, et seulement cela, est le seul moyen de rendre justice aux victimes. Dans une histoire où il y a eu de nombreux monstres possibles, au fil du temps et des enquêtes, notre histoire les explore, les monstres possibles, de leur point de vue.. Parce que le monstre, en fin de compte, pourrait être n’importe qui. »

Dans une récente interview avec Variété, puis, a ajouté Sollima. « Cela fait environ un an que j’étudie tout sur cette affaire. C’est juste une histoire très puissante. C’est compliqué et délicat, bien sûr, car il s’agit d’une tragédie nationale qui fait de nombreuses victimes. C’est également une affaire non résolue, même si de nombreuses tentatives ont été faites, à ce jour il n’y a pas de véritable monstre, ni de véritable coupable pour les 16 meurtres. »

Et il a conclu. «Il y a tellement de demi-vérités. Mais ce qui m’a le plus intrigué, c’est que cela pourrait être l’histoire de la transition de l’Italie depuis l’époque où elle était un pays de culture paysanne – ou rurale – jusqu’à la rupture survenue à la fin des années 60, lorsque la sexualité était perçue comme un moyen d’expression. Le moment où ces deux cultures, archaïque et moderne, se sont heurtées. »

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