« La sécheresse a tué de nombreux poissons en 2022"

De nombreux poissons ont été victimes de la sécheresse de l’année dernière, qui a entraîné de faibles niveaux d’eau dans de nombreux endroits en Flandre et à Bruxelles. C’est ce qu’affirme Natuurpunt dans une revue annuelle mardi.

Les chiffres du RMI avaient déjà montré que 2022 était l’année la plus chaude depuis le début des mesures en 1833, à égalité avec 2020. Ce fut aussi une année très sèche, avec des records de sécheresse aux mois de mars et juillet.

Cela a également eu des conséquences sur les poissons. A partir de mai, la sécheresse a commencé à se faire sentir. “Pour le premier semestre 2022, le nombre de poissons morts était déjà plus élevé qu’à la même période de l’année record 2020”, explique Natuurpunt. Il n’y a pas de données pour l’année complète, ajoute Alain Dillen, biologiste des pêches à l’Institut de recherche nature et forêt (RIOB), mais de nombreuses mortalités de poissons ont également été signalées durant l’été.

Année record

“C’était peut-être une année record quand on regarde le nombre d’eaux où les poissons ont eu des problèmes”, a déclaré Dillen. La sécheresse a causé des problèmes dans de nombreux endroits, contrairement à la mort locale de poissons causée par un déversement, par exemple. Par exemple, l’eau était très basse dans de nombreux méandres de la vallée de l’Escaut, et dans l’aperçu de Natuurpunt, il y a des problèmes à différents moments de l’année, par exemple dans le Molenvijver à Elene (Flandre orientale), le canal à Bruxelles et à Ypres (Flandre Occidentale). Et en août, dans la réserve naturelle de Negenoord à Dilsen-Stokkem (Limbourg), “les randonneurs trouvent d’innombrables anguilles, perches, carpes, rotengles et brochets morts sur la berge. D’autres poissons remontent à la surface pour reprendre leur souffle”.

Une bonne nouvelle

Du côté des bonnes nouvelles, Natuurpunt énumère toute une série d’actions locales, comme le lâcher de grosses loches élevées à différents endroits. À Boortmeerbeek (Brabant flamand), un étang à poissons est transformé en trois bassins pour amphibiens, des radeaux sont installés dans le port de Bruxelles sous lesquels les poissons peuvent se cacher pour se reproduire et des échelles à poissons sont construites à Bilzen et près de Hasselt.

Enfin, autre prise marquante : des volontaires de Natuurpunt Rupelstreek trouvent en août dans leurs nasses, qu’ils placent dans l’Escaut pour échantillonner le stock de poissons, un poisson-chat de plus de 1,20 mètre de long et pesant 15 kilogrammes.



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