La salle omnisports de Boxtel offerte comme abri, le maire trouve le loyer « exorbitant »

Le propriétaire du Sportcomplex de Braken, situé à la périphérie de Boxtel, a proposé sa salle de sport comme lieu d’accueil d’urgence pour les demandeurs d’asile, afin de soulager la situation à Ter Apel. Après concertation, la commune de Boxtel n’a pas fait affaire avec le propriétaire de la salle de sport, car, selon le maire, il demandait un « montant exorbitant » en loyer pour la salle de sport. Il y a de nombreuses plaintes concernant l’emplacement actuel sur le domaine de Velder, comme il s’est avéré jeudi. Les demandeurs d’asile pensent par exemple que l’accueil est trop éloigné.

Le fait que la salle de sport était sur la photo comme un autre emplacement ressort du trafic de courrier entre la commune de Boxtel et le propriétaire de la salle de sport qui, après un recours en vertu de la loi sur le gouvernement public (woo), est entre les mains d’Omroep Brabant .

« Nous n’avons rien entendu depuis des semaines »
Mi-juin, le propriétaire du Sportcomplex de Braken a contacté la commune de Boxtel. Il a vu la situation à Ter Apel et il lui a semblé déraisonnable que des gens y dorment dehors, alors que son complexe sportif serait vide tout l’été en raison des vacances d’été.

Selon le propriétaire de la salle de sport, la municipalité a répondu très positivement à sa proposition. « Ils ont été ravis de l’initiative. Ils ont vraiment adoré et me rappelleraient. » Mais il est resté silencieux. « Le contact a été difficile et je n’avais rien entendu depuis une semaine. Au bout de deux ou trois semaines, j’ai reçu un e-mail indiquant qu’ils aimeraient venir voir l’endroit. »

4300 euros par jour
L’enthousiasme fut de courte durée. Le contact mail précise que le propriétaire de la salle de sport facture 179 euros pour la location de la salle de sport et du court de tennis pour une heure, hors consommation d’eau. La salle de sport doit être louée pour 24 heures, ce qui revient à environ 4300 euros par jour. Converti qui est d’environ 30 000 euros par semaine. Selon le propriétaire de la salle de sport, un prix raisonnable.

Pas selon la commune de Boxtel, selon un mail au propriétaire de la salle de sport. « Nous ne pouvons pas être d’accord avec votre devis. Le prix est vraiment trop élevé. (…) De plus, il est irréaliste de facturer un tarif horaire pendant 24 heures. Nous pouvons accepter un tiers du tarif que vous indiquez. Ce n’est pas négociable pour vous, nous ne fournirons pas d’abri d’urgence sur les freins. » Dans un contact mail entre la commune de Boxtel et Sint-Michielsgestel on peut lire : « De Braken demande un montant exorbitant en loyer. Cela ne se justifie pas et se fait au détriment de la prise en charge. »

‘Maltraité’
« Ce qui me fait vraiment chier, c’est la façon dont ils m’ont traité. Je n’ai jamais rien entendu et ils ont dû « collecter des informations » encore et encore. Tout ce qui tourne, ça ne me fait pas du bien. les klaxons », a déclaré le propriétaire de la salle de sport.

Le propriétaire de la salle de sport a par la suite adressé une facture à la commune de Boxtel pour ses prestations rendues en vue de l’éventuel lieu d’accueil. Au total environ 625 euros. Selon lui, cette facture n’a jamais été payée. Selon le maire, le propriétaire de la salle de sport a initié lui-même les activités sur la facture et aucun accord n’a été conclu à ce sujet, car les documents indiquent : « Je n’ai eu aucun effort à faire ».

Connu de la commune
Outre la question de l’éventuel abri d’urgence, le propriétaire de la salle de sport a également un autre dossier avec la municipalité concernant l’avenir du complexe sportif. Il aimerait accueillir les travailleurs migrants en combinaison avec les activités sportives. Un ‘bon business model’ selon lui, mais la municipalité ne se sentirait pas comme ça.

La situation génère de la frustration. Une chose est sûre pour le propriétaire de la salle de sport : « Un entrepreneur et un fonctionnaire n’ont tout simplement pas le même groupe sanguin, en l’occurrence. »

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