La Russie a demandé aux acheteurs de gaz liquéfié (GNL) du projet pétrolier et gazier Sakhalin-2 de payer la facture via Gazprombank, écrit l’agence de presse Bloomberg. Le Japon, en particulier, est un gros client du GNL issu de ce projet, auquel Shell participe également.
Début août, la Russie avait déjà pris des mesures pour faire opérer le projet par une partie russe, qui était auparavant une entité des Bermudes. L’opération est désormais entre les mains de Sakhalin Energy, dont Gazprom détient un peu plus de la moitié des parts.
Le Japon, mais aussi la Corée du Sud et Taïwan sont désormais confrontés au dilemme de savoir s’ils peuvent se conformer à cette demande en raison des sanctions contre la Russie, ou s’ils sont peut-être à court de GNL.
À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Shell a déjà laissé connaître, savoir de se retirer du projet pétrolier et gazier Sakhalin-2. L’ensemble du projet est l’un des plus importants du genre au monde.