La Russie n’aime pas les manœuvres à grande échelle de l’OTAN : « cela provoquera des incidents militaires »

L’OTAN a annoncé la semaine dernière qu’elle prévoyait de mobiliser quelque 90 000 soldats pour des manœuvres majeures. Leur objectif est de dissuader la Russie. L’exercice militaire, qui débutera en février, constituerait le scénario d’une attaque russe sur le territoire allié. Selon l’article 5 du traité de l’OTAN, l’alliance doit réagir militairement dans ce cas.

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Comme prévu, la Russie n’est pas satisfaite des projets de l’OTAN. « Ces exercices sont une fois de plus un exemple de la guerre hybride que l’Occident mène contre nous », a répondu le ministre Grushko à l’agence de presse Ria Novosti. Dans une guerre hybride, les parties utilisent non seulement des ressources militaires telles que des armes les unes contre les autres, mais elles tentent également de s’affaiblir par d’autres moyens. Cela concerne par exemple les cyberattaques, l’espionnage, le sabotage des infrastructures, etc.

Selon Grushko, les plans de l’OTAN « augmentent considérablement le risque d’incidents militaires et ne font que déstabiliser davantage la situation sécuritaire ». « Mais la sécurité européenne n’a aujourd’hui que peu d’importance pour ceux qui dirigent l’OTAN », déplore le ministre.



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