Lors de manœuvres militaires conjointes avec la Chine et l’Afrique du Sud au large des côtes sud-africaines, la marine russe n’effectuera pas de tests de missiles. Cela devrait ressortir mercredi d’un communiqué conjoint des marines russe, chinoise et sud-africaine.
Avant même le début des manœuvres vendredi, l’agence de presse d’Etat russe Tass avait évoqué un test avec un missile hypersonique qui serait prévu. Ce serait la première fois qu’une cible réelle serait touchée par un tel missile.
Les manœuvres conjointes, qui durent dix jours, sont regardées avec méfiance dans le monde entier car elles coïncident avec l’anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine.
Selon Tass, la Russie participe aux exercices avec la frégate Admiral Gorshkov et un pétrolier. La frégate a été modernisée au début de cette année et équipée de missiles hypersoniques de type Zirkon. C’est un missile de croisière à deux étages avec une longue portée et une vitesse énorme. Le missile pouvait atteindre une vitesse de plus de 9 000 kilomètres à l’heure, rendant pratiquement impossible le tir depuis le ciel par des missiles anti-aériens. Le missile peut également être équipé d’une tête nucléaire.
La marine sud-africaine a déclaré qu’il s’agissait d’une formation conjointe pour les garde-côtes et de mesures stratégiques de lutte contre la piraterie. « C’est une opportunité pour la Chine et la Russie d’étendre leur influence sur le continent africain », a déclaré Siphiwe Lucky, lieutenant général de la marine sud-africaine.
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