La Russie accuse les États-Unis de préparer une « provocation » en Ukraine « avec des substances toxiques qui provoquent des psychoses »

Le ministère russe de la Défense a une fois de plus accusé les États-Unis d’une opération dite « sous fausse bannière ». Cette fois, les États-Unis prépareraient une « provocation » avec des produits chimiques toxiques en Ukraine « et en accuseraient ensuite la Russie ».

La déclaration a été faite ce matin par Igor Kirillov, le chef des forces de radioprotection, de protection chimique et biologique (RCBZ) de l’armée russe. Ceci est rapporté par les agences de presse d’État russes.

Le produit chimique « provoquant une psychose aiguë et des hallucinations » a été livré à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, selon les Russes. Le ministère de la Défense a également déclaré que l’OTAN se préparait à fournir à l’Ukraine 600 000 doses de l’antidote elle-même.

Ambassadeur

Selon Kirillov, une organisation non gouvernementale américaine influente a tenu une réunion le 22 février sur les événements en Ukraine. Lors de cet événement, l’ancien ambassadeur américain en Russie, John Sullivan, a publié une déclaration disant que « les forces russes ont l’intention d’utiliser des armes chimiques dans la zone d’opérations militaires spéciales ».

« Nous considérons cette information comme l’intention des États-Unis et de ses complices de mener une provocation en Ukraine en utilisant des produits chimiques toxiques », a déclaré Kirillov.

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Moscou a déjà accusé les États-Unis de quelque chose de similaire. En mars de l’année dernière, les médias russes ont rapporté que les Américains avaient des laboratoires dans toute l’Ukraine produisant secrètement des armes chimiques. L’allégation a été définitivement réfutée par les vérificateurs des faits.

Cependant, la Russie elle-même a déjà planté plusieurs « faux drapeaux » dans la guerre. Deux jours avant l’invasion, par exemple, avec des images d’une prétendue attaque ukrainienne contre des civils dans le Donbass déjà occupé. Le véhicule s’est avéré provenir d’une casse et les morts d’une morgue.



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