La Russa président du Sénat avec les voix de l’opposition. Meloni court pour clore le jeu des ministres

Au premier essai, le centre-droit se sépare. Ignazio La Russa devient ainsi président du Sénat, comme le souhaitait vivement Giorgia Meloni, mais avec l’aide – « anonyme » – de l’opposition. Et s’il est vrai, comme le dit le leader du Fdi que ce qui compte « ce sont les résultats », le mécontentement mis en évidence par Forza Italia face à la non-participation au vote risque d’avoir des répercussions sur les négociations, toujours ouvertes, pour la construction de le gouvernement. A tel point que les Azzurri pouvaient même se présenter seuls pour des consultations. Tandis que « l’intolérance » grandit chez les sénateurs des Frères d’Italie. Et l’ancien premier ministre est bien obligé d’admettre qu’il n’y aura « pas de ministère » pour la bleue Licia Ronzulli.

Reste maintenant à voir ce qui va se passer à l’hémicycle, où Salvini, après avoir retrouvé Meloni en fin d’après-midi, déploie son adjoint Lorenzo Fontana à la place du nom qui était jusqu’à hier en pole position, celui de Riccardo Molinari, qui restera à sa place à être un chef de groupe. Ainsi l’hypothèse, également diffusée, de Giancarlo Giorgetti troisième position dans l’État s’évanouit. Qui est toujours prêt à aller à la Mef, « s’ils me le demandent ».

Giorgetti vers la Mef, Salvini vers les Infrastructures

Pendant ce temps, la liste des ministres commence à se dessiner. A la Lega la présidence de la Chambre, avec Lorenzo Fontana comme nouveau candidat, et cinq ou six ministères, parmi lesquels à la fin il semble qu’il y aura celui de l’Economie, avec Giancarlo Giorgetti qui reçoit également l’aval direct de Giorgia Meloni (« Je pense qu’il serait un excellent ministre de l’économie », dit-il). Forza Italia a quatre sièges, dont celui de Farnesina, destiné à Antonio Tajani, mais pas Justice, ni un rôle au gouvernement pour Licia Ronzulli. Giorgia Meloni sort de la phase la plus tendue des négociations sur l’exécutif qui viendra avec un allié renforcé, Matteo Salvini (vers Infrastructures), et un allié réduit, Silvio Berlusconi.

Affectation à Meloni la semaine prochaine

Le désir de négocier à nouveau avec le chevalier, selon des sources proches du premier ministre in pectore, est nul après le choix des Azzurri de ne pas soutenir Ignazio La Russa lors de l’élection qui l’a conduit à la tête du Sénat. Et maintenant, il veut « continuer comme un train pour former un gouvernement fort ». L’objectif est d’affronter les consultations de la semaine prochaine avec les idées claires, vers la position que le président de la République, selon des raisonnements dans les cercles majoritaires, pourrait également conférer jeudi 20 octobre, alors que Mario Draghi sera engagé au Conseil européen de Bruxelles.

Les autres ministres de la Ligue d’Urso à Fitto

Pour l’instant, la division des ministères et certains noms clés sont fondamentalement définis. La FdI semble disposée à rester proche, entre autres, de la Défense (Adolfo Urso le nom fort), Justice (Carlo Nordio), Mise, Affaires européennes (Raffaele Fitto), en plus de l’Education et de la Culture, pour lesquelles on parle aussi de Fabio Rampelli. Deux techniciens pourraient être choisis pour le travail et la santé. Un schéma à boucler dans les prochains jours, comme Meloni entendait le faire, proposant de procéder d’abord à l’élection des présidents des chambres. La Ligue pourrait aussi toucher aux affaires régionales (Erika Stefani), Agriculture (Gian Marco Centinaio) et la famille (Alessandra Locatelli). En plus de l’intérieur, avec un technicien comme le préfet Matteo Piantedosiancien chef de cabinet du Viminale avec Salvini.



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