Biermann sur Oranienburger Strasse en 1975, peu avant son expatriation Photo: DHM

Par Sébastien Bauer

Le musée historique allemand présente la biographie exceptionnelle de l’auteur-compositeur rebelle dans des chansons, des poèmes, des photos, des vidéos et des souvenirs ainsi que des témoignages de la terreur oppressive de la Stasi.

On peut bien sûr voir sa guitare, ainsi qu’un enregistrement du concert de Cologne (1976), les disques et photos de l’appartement de la Chausseestrasse.

Mais l’exposition Wolf Biermann au Musée historique allemand (DHM) montre bien d’autres facettes. Comme ses journaux, que Biermann appelle « cardiogramme de mon âme ». Il les a transportés dans un récipient alimentaire en étain du stock de la Wehrmacht.

Biermann avec sa mère Emma en 1953, peu de temps avant de déménager en RDA

Biermann avec sa mère Emma en 1953, peu de temps avant de déménager en RDA Photo: DHM/Biermann

Les souvenirs du père juif de Biermann, Dagobert, assassiné à Auschwitz, sont touchants. Les réimpressions de ses dossiers Stasi font frissonner, et une vieille vidéo de répétition de BE avec Helene Weigel fait sourire.

Selon le président du DHM Raphael Gross (57 ans), la vie de Biermann est un « coup de chance pour l’historiographie ».

07/07/23 au 14/01/24, DHM (Pei-Bau), Hinter dem Gießhaus 3, 7/3,50 euros (jusqu’à 18 gratuit)

Sujets:

Culture berlinoise Célébrités berlinoises Musée historique allemand Wolf Biermann



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