L’année dernière, 29 500 sites ont été commandés par des villes et des municipalités, des entreprises de services publics ou des services gouvernementaux tels que les routes et la circulation. Plus de la moitié occupaient au moins 50 mètres carrés.
Dans près de la moitié des sites où des travaux de terrassement ont été lancés, des ouvriers ou des sous-traitants sont revenus dans l’année et à proximité immédiate. Pour environ un tiers des lieux, cela s’est même produit dans les six mois. Le délai de contrainte qui empêche de démarrer de nouveaux travaux au même endroit après certains travaux pendant deux à cinq ans est donc trop souvent rompu.
Le gestionnaire de réseau de gaz et d’électricité Fluvius est responsable de la majeure partie des travaux. Plus de quatre travaux de terrassement sur dix qui ont débuté en 2022 ont été réalisés par ou pour le compte de Fluvius. Le renforcement du réseau pour pouvoir faire face à l’afflux de voitures électriques, de bornes de recharge et de panneaux solaires va bientôt faire grimper encore plus ces chiffres.
L’explosion imminente des travaux publics place les collectivités locales et les services publics devant un problème d’organisation de plus en plus difficile. La coordination de milliers de sites s’avère déjà problématique, selon une recherche de données basée sur la base de données des sites flamands.
Des enquêtes de l’organisation d’indépendants Unizo montrent que 70 % des entrepreneurs constatent une baisse de leur chiffre d’affaires lorsqu’ils travaillent. Même après la fin, un quart connaît encore une perte de chiffre d’affaires.