La recherche d’un nouvel accord sur l’azote se poursuit : « Différences entre le texte de Demir et les accords conclus »

Le ministre flamand de l’Environnement Zuhal Demir (N-VA), le ministre de l’Agriculture Jo Brouns (CD&V) et la vice-Première ministre Gwendolyn Rutten (Open VLD) poursuivent la recherche d’un nouvel accord sur l’azote. Ils le font sur la base d’un texte rédigé par Demir après la consultation du week-end dernier. L’intention est de démêler un certain nombre de nœuds restants. Il ne semble pas que l’on puisse s’attendre à de la fumée blanche aujourd’hui.

Samedi dernier, les trois ministres spécialisés se sont réunis, en compagnie de trois députés (Wilfried Vandaele, Peter Van Rompuy et Steven Coenegrachts) issus des partis de la majorité. Hier, les techniciens ont continué à bricoler ce qui était sur la table.

Entre-temps, Demir a tout rassemblé dans une seule proposition de texte qui constitue désormais la base d’une nouvelle consultation. Reste à savoir si un accord pourra être trouvé rapidement sur ce texte. Selon certains acteurs, il existe déjà des divergences entre le texte et les accords du week-end dernier.

Charges de pointe

Quoi qu’il en soit, toutes les parties impliquées réaffirment leur volonté de parvenir à un accord à court terme. Un certain nombre de nœuds ont désormais été dénoués. De cette façon, les entreprises rouges, appelées « Peak Loaders », ne seraient plus obligées de fermer leurs portes en 2030. Ils pourraient rester ouverts à condition que leur impact sur la nature environnante soit inférieur à 50 pour cent. Cela impliquerait des investissements importants pour les entreprises agricoles concernées.

Les différents seuils d’autorisation pour l’industrie et l’agriculture seront maintenus et – comme le demande le Conseil d’État – seront dotés d’une base scientifique plus clairement étayée.

Fichier par fichier

Le « seuil de non-autorisation » disparaîtrait pour l’agriculture. Les entreprises agricoles qui dépassent le seuil d’émission fixé peuvent toujours demander un permis si elles effectuent une évaluation individuelle appropriée (enquête environnementale approfondie).

De cette manière, dossier par dossier pourrait être examiné. La question est alors de savoir comment exactement cet instrument d’évaluation approprié sera inclus dans le texte, car l’intention n’est pas d’imposer à chaque entreprise agricole une étude environnementale de plusieurs centaines de pages, comme ce fut le cas pour Ineos.

Filet extérieur

La compensation externe serait également incluse dans l’accord. Ce système permet à un agriculteur de reprendre les droits d’émission d’un autre agriculteur qui arrête son activité. Ce système pourrait être mis en place à partir de janvier 2025, à condition qu’une étude environnementale démontre qu’il ne remet pas en cause l’objectif de réduction proposé.

Par ailleurs, la zone Turnhouts Venne reste un cas particulier. Les problèmes d’azote y sont si aigus que rien ne peut réellement être développé à proximité.

La question est de savoir dans combien de temps les ministres flamands parviendront à régler les derniers détails et à parvenir à un accord. Il semble peu probable que les ministres puissent bientôt signaler au Premier ministre Jan Jambon que le dossier est prêt à être traité. Mais dans ce cas, aucun tournant inattendu ne semble être exclu.



ttn-fr-3