La province veut des millions pour des essais d’élevage durable

Avec cinq autres provinces et cinq secteurs d’élevage, Drenthe a conçu cinquante projets pilotes pour accélérer la durabilité de l’élevage. Ils veulent 27 millions d’euros du gouvernement pour cela.

Les essais sont principalement destinés à offrir des perspectives aux élevages qui poursuivent leur activité après la crise de l’azote, maintenant que toutes sortes de nouvelles règles sont mises en place. Les projets pilotes devraient débuter cette année, veulent les provinces. Selon eux, il n’y a pas suffisamment de mesures abordables et réalisables dans l’élevage qui garantissent de contribuer à réduire les émissions de méthane, de particules et d’odeurs, et d’accélérer la durabilité.

Les secteurs de l’élevage et les provinces espèrent que les résultats des projets pilotes pourront encore faire partie de l’entente agricole. Pour pouvoir démarrer rapidement, 8,5 millions d’euros sont nécessaires. L’ensemble du projet coûtera 58 millions d’euros. Les six provinces demandent donc 27 millions d’euros au gouvernement central et contribuent elles-mêmes le reste avec les secteurs.

Le ministre Piet Adema (Agriculture) et la ministre Christianne van der Wal (Azote) sont positifs sur les plans. Selon Drenthe, les ministres ont indiqué qu’ils souhaitaient explorer si et comment le gouvernement pouvait contribuer aux procès. Le député Henk Jumelet en est content. « Avec cet engagement, nous pouvons travailler avec l’agriculture sur des innovations pour accélérer la durabilité », dit-il. « L’innovation, qui est bien garantie dans la législation et la réglementation, est une condition préalable. Cela offre la perspective nécessaire. Plus nous accomplissons déjà dans la réduction de l’azote, plus la tâche sera petite dans un avenir proche. »

Avec la Gueldre, le Brabant, le Limbourg, Overijssel et Utrecht, la Drenthe est une province dite de sable ; zones avec beaucoup de sols sablonneux élevés où les substances nocives s’échappent facilement du sol. Pour garder l’agriculture en perspective, des solutions durables sont nécessaires rapidement, soutiennent-ils. « Il n’est plus possible d’attendre avec des programmes d’innovation et des pilotes concrets chez les agriculteurs », selon les provinces.

Les essais doivent conduire à des réductions d’émissions réalisables et socialement acceptables pour chaque secteur de l’élevage. Toutes les mesures qui réduisent les émissions devront bientôt être contrôlées par des capteurs. De plus, des efforts sont faits sur le traitement du fumier, la production d’énergie et la politique alimentaire.



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