La province espère convaincre La Haye de s’attaquer au « goulot d’étranglement ferroviaire » Meppel

C’est le grand désagrément de nombreux voyageurs en train du Nord. La connexion entre la région et le reste du pays est régulièrement coupée. En raison de « l’infarctus ferroviaire », la province se sent obligée d’insister sur une solution structurelle à La Haye.

Avec une pétition en main, l’administrateur provincial de Drenthe, Henk Jumelet (CDA), se rend aujourd’hui à la Hofstad avec ses collègues de Frise et de Groningue. La région de Zwolle (partenariat entre les gouvernements du Nord, ndlr) s’y joint également.

Jumelet ne tourne plus autour du pot. Le nombre de perturbations ou d’autres types d’incidents qui paralysent le trafic ferroviaire ne sont plus des « incidents », mais sont structurels, estime-t-il. « Nous parlons de 71 perturbations entre Meppel et Zwolle à partir de septembre », a-t-il calculé la semaine dernière.

L’image est alors familière ; devant la gare de Meppel, il y a beaucoup de monde pour une place convoitée dans l’un des rares bus. S’ils viennent un jour. Sinon, il n’y a guère d’autre choix que d’attendre.

Avec cette pétition, les provinces demandent 35 millions d’euros à la Chambre des représentants pour résoudre les problèmes ferroviaires. Au total, il faudrait le double de ce montant, mais 35 millions ont déjà été promis par le gouvernement.

Le montant total pourra être utilisé pour construire une quatrième plate-forme à Meppel, ainsi que des aiguillages plus rapides, un aménagement des passages à niveau et une alimentation électrique améliorée.

« Le fait est qu’il faut que quelque chose se passe avant que tout le Nord ne soit inaccessible par chemin de fer », explique Felix Pot, chercheur en géographie des transports à l’université de Groningue. « Que ce soit une mauvaise chose est une décision politique. D’un point de vue financier, cela s’explique mieux. Compte tenu du nombre de passagers, il est plus coûteux de construire plus de voies de Zwolle à Groningen que d’Amsterdam à Haarlem. Mais la question est : Est-ce juste et ne faut-il plus regarder l’accessibilité du Nord au lieu de toujours prendre la décision financière ? »

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