La province de Drenthe dépose une tristement célèbre carte de l’azote dans les poubelles

Drenthe ne va pas travailler avec la tristement célèbre carte du ministère de l’Agriculture qui indique par zone naturelle de quel pourcentage les émissions d’azote seront réduites.

Le gouvernement provincial a décidé cela mardi et a envoyé une lettre à ce sujet au cabinet. Selon le député Henk Jumelet (CDA), il est apparu que cette carte pose plus de problèmes qu’elle n’en résout.

« Sept agriculteurs sur dix doivent partir »

« Les agriculteurs voient cette carte. S’il y en a dix dans une certaine zone et qu’ils doivent réduire leurs émissions de 70 %, ils concluent que sept d’entre eux devraient s’arrêter.

Selon Jumelet, c’est une cause importante que beaucoup de troubles ont surgi, c’est le moins qu’on puisse dire. « C’est pourquoi nous avons mis cette carte de côté. »

« Bien sûr, nous allons nous mettre au travail », souligne-t-il. « Parce que la loi dit que cela doit. » Cependant, il donnera la priorité à la restauration et à l’amélioration de la nature dans les zones Drenthe Natura 2000 qui souffrent d’un excès d’azote. « Nous allons voir ce qu’il faut pour cela avec tous les partenaires impliqués. »

Mesures également pour le trafic routier et l’industrie

Il impliquera non seulement les agriculteurs, mais aussi l’industrie et le trafic routier. « Les agriculteurs trouvent très injuste que tous les regards soient désormais tournés vers eux en ce qui concerne l’azote. Le cabinet ne veut pas se pencher sur d’autres secteurs avant l’automne, mais nous le ferons immédiatement.»

La question est de savoir si cela changera beaucoup pour les agriculteurs dans la pratique. Drenthe n’a pas beaucoup d’industrie. Le trafic ici n’est pas aussi chargé que dans la Randstad. La limitation de vitesse sur les autoroutes a déjà été réduite. Des mesures plus ambitieuses dans ce domaine, comme une réduction de 100 à 80 sur les autoroutes, auront peu d’effet.

Jumelet : « Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la recherche nationale montre que le secteur agricole est le plus gros émetteur. Mais il est inexplicable que nous ne regardions pas les autres secteurs et qu’ils ne contribuent pas proportionnellement.

Dans les coulisses, le gouvernement provincial travaille déjà fort pour développer une approche pour chaque domaine. Au début de cette année, une campagne publicitaire à grande échelle a été lancée pour recruter des personnes à cet effet. « Nous avons pu pourvoir presque tous les postes vacants », se réjouit un Jumelet fier.



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