La province aide les agriculteurs dans leur demande d’un épurateur d’air, même si celui-ci ne fonctionne pas correctement

Il deviendra plus facile pour les éleveurs d’obtenir un permis pour un épurateur d’air. La province a élaboré une sorte de manuel avec lequel les agriculteurs peuvent justifier leur demande par une « évaluation appropriée ». Un épurateur d’air (ou autre système stable) est obligatoire, même s’il est devenu évident que ces systèmes ne font pas ce qu’ils promettent. Une telle évaluation appropriée examine chaque ferme pour voir dans quelle mesure un épurateur d’air y fonctionne bien.

Un laveur d’air aspire l’air d’une étable et capte l’azote. Plus tôt cette année, des recherches de l’Université de Wageningen ont montré que ces systèmes stables et d’autres ne fonctionnent pas aussi bien que promis. Après plusieurs arrêts du juge et du Conseil d’État, l’octroi de licences aux systèmes stables s’est arrêté.

Un système stable n’était plus autorisé à simplement fournir moins d’azote sur le papier. Une évaluation appropriée doit être effectuée pour vérifier dans chaque cas individuel si tel est réellement le cas.

Délai stable
Malgré les décisions de justice, le délai pour que les éleveurs brabançons disposent d’un tel système stable avant le 1er juillet 2024 est resté (sauf pour les éleveurs de bovins). La représentante de l’azote, Wilma Dirken (VVD), reste convaincue que le délai stable entraînera une baisse significative des émissions d’azote. « Et c’est pourquoi il est important que les licences reprennent. »

Les agriculteurs devaient avoir demandé un permis pour un système stable avant le 1er octobre de cette année. Celui qui l’a fait a la garantie du commissaire qu’il ne sera pas tenu responsable si le permis n’est pas reçu à temps. Avec ce nouvel outil, la province s’assure que ces agriculteurs peuvent respecter leurs obligations et qu’elle peut enregistrer un « profit sur l’azote ».

Plus d’animaux ?
Mais que se passerait-il si les agriculteurs utilisaient un épurateur d’air et gardaient ensuite plus d’animaux ? Un système stable est simplement un achat coûteux qui n’est pas rentable. Les émissions économisées seront-elles annulées ?

Selon la province, il est en effet possible que certains agriculteurs choisissent de garder plus d’animaux. En même temps, cela n’est souvent pas possible, car dans de nombreux cas, un nombre maximum d’animaux par mètre carré s’applique. Les mesures doivent également toujours garantir moins d’azote. « Qu’il y ait plus ou moins d’animaux. »

Il est vrai que les épurateurs d’air réduisent les émissions d’azote, mais ils ne le font pas autant que promis par le fabricant. Et toute personne ayant demandé le permis à temps sera traitée comme si le laveur d’air fonctionnait correctement. Alors qu’en réalité ce n’est pas le cas.

La province souligne que les agriculteurs peuvent également atteindre les objectifs en matière d’azote par d’autres moyens. Ils peuvent ainsi élever moins d’animaux, passer à l’élevage biologique, déménager l’entreprise ou acheter plus de terres.

Recalcul
L’actuel ministre de la Nature et de l’Azote devrait fournir un nouveau calcul et ses propres lignes directrices pour une évaluation appropriée au plus tôt en février 2024.

Cela intégrerait les résultats des recherches de l’Université de Wageningen, qui montrent que les systèmes sont beaucoup moins efficaces que prévu. « Mais », a déclaré le ministre lors d’un débat sur l’agriculture à la Chambre des représentants, « une évaluation appropriée aide, mais ne résout pas le problème. Parce que le problème est le manque d’innovations qui font ce qu’elles promettent ».

Il y a actuellement 720 demandes de permis pour des installations stables au point mort. La province estime pouvoir traiter entre 150 et 180 de ces demandes avec ses propres conseils.

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