Il existe des relations verticales dans les coentreprises entre les municipalités et la province, comme la province qui supervise financièrement les municipalités. Cette relation peut entraîner des tensions, selon une étude de la Cour des comptes du Nord. La province de Drenthe, par exemple, a fait usage de la position dominante au sein de la Drenthe Water Supply Company (WMD), selon l’étude.
Malgré cela, les partenariats entre les deux organes gouvernementaux sont généralement de valeur égale, selon la même étude de la Cour des comptes, qui a recensé dix-neuf partenariats entre les communes de Drenthe et la province.
Selon la Cour des comptes, la tutelle provinciale des services environnementaux est un bon exemple de relation verticale entre les communes et la province, dans laquelle des tensions peuvent surgir. Dans notre pays, il existe 29 services environnementaux qui soutiennent et conseillent les résidents et les entreprises dans le domaine des permis environnementaux. À Drenthe, il existe un service environnemental : le Service régional de mise en œuvre Drenthe, en bref : RUD Drenthe. Mais parce que la province elle-même participe à ces services environnementaux, le service exécutif ne peut pas être directement supervisé. De ce fait, il n’est possible de contrôler qu’indirectement les communes qui sous-traitent des travaux au service de l’environnement.
Dans de nombreux partenariats, les décisions sont prises sur la base d’un accord ou d’un vote équilibré. “Et au WMD, il y a un ratio de vote dans lequel la province est dominante”, lit-on dans le rapport de recherche.
La province détient cinquante pour cent des actions de WMD NV et onze municipalités de Drenthe le reste. “Cela donne à la province une position dominante dans laquelle elle peut – si elle le veut – arrêter tous les plans”, indique le rapport. La Commission d’enquête sur les armes de destruction massive l’avait déjà signalé à la province il y a sept ans en recommandant de reconsidérer cette position, mais rien n’a changé à ce jour. Il apparaît que la province a régulièrement fait usage de sa position dominante au sein de la WMD, notamment lors de la fixation des tarifs.
La province, en tant qu’unique actionnaire, a également refusé d’accepter une augmentation des tarifs, indique le rapport. “Om de tarieven alsnog te kunnen vaststellen moest aanvullend overleg met de gedeputeerde plaatsvinden en een extra Algemene vergadering van Aandeelhouders (AvA) worden uitgeschreven. Vanwege de sturende opstelling van de provincie heeft de WMD-directie de besluitvorming aangepast”, valt te lezen in het rapport. Pour éviter que la province ne bloque une décision, la direction de la WMD prépare désormais d’abord les décisions importantes avec l’assemblée générale puis le conseil de surveillance en est informé.
Sur la base des résultats du rapport de recherche, la Cour des comptes du Nord conseille, entre autres, à l’exécutif provincial d’évaluer la coopération à certains moments et d’examiner dans quelle mesure la participation provinciale à un partenariat présente encore une valeur ajoutée.