Het nieuws in het kort
- In de jaren tachtig constateerde de provincie Noord-Holland dat er te veel kankerverwekkende pak-stoffen weglekten uit de ovendeuren van een van de fabrieken van het toenmalige Hoogovens (tegenwoordig Tata Steel). Dat was in strijd met de vergunning.
- De provincie wilde dat er nieuwe deuren zouden worden geplaatst, maar in 1988 spraken overheid en bedrijf af dat dat toch niet hoefde. Daardoor konden de deuren nog vele jaren blijven lekken.
- « We wisten toen dat paks kankerverwekkend waren, daar is geen enkele twijfel over », zegt toxicoloog Jacob de Boer van de Vrije Universiteit. « Dat had meer aandacht moeten krijgen. »
- Pas in 2007 werden er wél nieuwe ovendeuren geplaatst, die de uitstoot van kankerverwekkende stoffen sterk hebben verminderd.
La province savait déjà dans les années 1980 que trop de gaz toxiques s’échappaient des portes des fours de l’usine de gaz à coke 2. C’était en violation du permis. Mais il a été convenu avec Hoogovens, comme on appelait alors l’usine sidérurgique, que ces portes ne devaient pas être remplacées. Cela n’arrivera finalement que vingt ans plus tard.
À la fin des années 1970, des chercheurs ont découvert la présence de nombreuses substances dites de combinaison dans l’air autour des hauts fourneaux. Dans un rapport de recherche découvert précédemment par NU.nl, ils ont écrit que les cokeries avaient « une influence significative » sur la quantité de substances cancérigènes dans l’environnement.
Pourtant, de nouvelles recherches dans les archives menées par NU.nl et des conversations avec les personnes impliquées montrent que peu de choses ont été faites avec ce rapport. À la fin des années 1970, des négociations ont eu lieu avec Hoogovens au sujet d’une étude de suivi, avec des mesures dans les cokeries elles-mêmes. Mais les procès-verbaux de la province montrent qu’un désaccord est apparu sur les coûts et les méthodes de mesure, à la suite duquel l’étude semble n’avoir plus jamais été réalisée.
Wat zijn pak-stoffen?
- ‘Pak’ staat voor polycyclische aromatische koolwaterstoffen. Dit is een groep stoffen die kankerverwekkend zijn. Daarom moet de uitstoot zo veel mogelijk worden teruggedrongen.
- Pak-stoffen komen vrij bij onvolledige verbranding. Ze zitten bijvoorbeeld in rook uit open haarden, sigaretten of kolenkachels.
- In de IJmond is Tata Steel de grootste bron van pak-stoffen in de lucht, concludeerde het RIVM vorig jaar.
« Papper et rester mouillé »
Cependant, la province de Hollande du Nord a constaté dès 1983 que la cokerie 2 émettait trop de substances cancérigènes par ses portes. Quatre ans plus tard, il s’agit de l’une des neuf violations « structurelles » du permis répertoriées par Provincial Water Management dans un document interne. Hoogovens « ne respecte pas suffisamment les accords », note la province. Alors qu’une « coopération loyale » est attendue de la part de l’entreprise.
À cette époque, la province négocie un accord environnemental avec Hoogovens, qui devrait mettre fin à ces violations. Plusieurs matériaux de combinaisons ont été inscrits sur une « liste noire » par le gouvernement central deux ans plus tôt, ce qui signifie que les émissions doivent être réduites autant que possible.
La province entame une procédure visant à permettre moins de fuites dans les portes du permis de la cokerie 2. Il existe également une solution envisagée : toutes les plus de 200 portes doivent être remplacées par de nouvelles avec une fermeture à ressort. Ceux-ci pourraient réduire considérablement les fuites de substances nocives. Hoogovens dit d’attendre, pour les travaux sur les portes, que le permis soit effectivement renforcé.
Mais la province ne se concentre pas sur les émissions de CO2. Au lieu de cela, les autorités sont surtout agacées par les émissions excessives de soufre à Hoogovens, qui constituent également une violation du permis. Les pluies acides qui en résultent suscitent de nombreuses inquiétudes à cette époque.
Tata’s ijzeren greep
In de NU.nl-podcast Tata’s ijzeren greep zoeken we uit hoe het kan dat we nu ineens zoveel horen over de IJmuidense staalfabriek, terwijl die er al meer dan honderd jaar staat. Heeft de overheid genoeg gedaan om milieuvervuiling door de fabriek tegen te gaan, of ging het economisch belang toch voor? En hoe moet het nu verder met de grootste uitstoter van Nederland?
De serie wordt gepresenteerd door NU.nl-klimaatverslaggever Jeroen Kraan en Qmusic-nieuwslezer Anne-Marie Rozing.
Dans une lettre adressée à la direction de l’entreprise, la province menace de poursuites judiciaires et déclare même que « le ministère public suit l’évolution de la situation avec un intérêt particulier et une préoccupation croissante ».
En même temps, cette menace juridique semble être avant tout un moyen de pression plutôt qu’une option sérieuse pour la province. Lors d’une consultation interne, les responsables ont souligné que le retrait immédiat du permis d’une sous-usine signifie l’arrêt immédiat de toute la production d’acier. « Il est à noter que la fermeture de l’usine entière est difficilement réalisable, compte tenu de l’importance économique de Hoogovens », notait la province en 1987. Le gouvernement provincial a exhorté Hoogovens à trouver une solution « de manière informelle ».
Une partie des accords reste secrète
En 1988, après de nombreuses disputes, la province conclut un accord avec Hoogovens. L’entreprise promet d’investir environ 200 millions de florins dans des mesures environnementales. Les étapes clés comprennent la réduction des émissions de soufre et de poussière dans deux des usines du site. Ces « principales caractéristiques » de l’accord sont rendues publiques, mais certains accords restent secrets.
Toutes les violations structurelles du permis ne sont pas traitées, selon un résumé confidentiel de l’accord rédigé par Hoogovens. « Pas de nouvelles mesures », indique-t-on à propos des émissions de soufre de l’usine de granulés, qui étaient supérieures aux limites autorisées.
La même chose se produit à la cokerie 2 : « Pas de nouvelles portes/condamnation », indique le résumé de l’accord. La procédure visant à autoriser moins de fuites de portes dans le permis a désormais été retirée. Les portes continueront à laisser échapper des substances cancérigènes pendant de nombreuses années, avec l’approbation provinciale.
« Nous savions alors que les Paks étaient cancérigènes, cela ne fait aucun doute », explique le toxicologue Jacob de Boer de la Vrije Universiteit. « Cela aurait dû attirer davantage d’attention. » Il pense que les émissions de substances de combinaison provenant de l’aciérie au cours des décennies précédentes ont contribué de manière significative au nombre relativement élevé de cas de cancer dans l’IJmond.
Kooksfabrieken
- In de kooksfabrieken van Tata Steel wordt kooks gemaakt van kolen, door ze op zeer hoge temperatuur te garen in honderden ovens. De kooks worden vervolgens in de hoogovens gebruikt om ijzer te maken.
- Bij de productie van kooks komen schadelijke gassen vrij, die zo veel mogelijk worden afgezogen. Maar als ovendeuren of andere onderdelen lekken, ontsnapt een deel van die stoffen alsnog.
- De kooksfabriek 2, gebouwd in 1972, geeft in Wijk aan Zee de meeste overlast. Er vinden vaak incidenten plaats waarbij schadelijke stoffen vrijkomen.
- Tata Steel zegt de fabriek uiterlijk in 2029 te willen sluiten, als een begin wordt gemaakt met de productie van ‘groen’ staal.
Les nouvelles portes ne sont arrivées qu’en 2007
À la fin des années 1990, il est à nouveau apparu que les fuites dans les portes de l’usine étaient plus importantes que ce qui était autorisé, explique Wim Bakker, alors autorité chargée des autorisations. Une étude est en cours pour trouver une solution, qui montre que des portes à ressort doivent toujours être installées. Celles-ci ont été installées vers 2007, plus de vingt ans après que l’on ait découvert pour la première fois que les portes d’origine étaient inadéquates.
Les documents d’archives ne montrent pas exactement quelle était l’ampleur des émissions provenant des portes de four qui fuyaient et combien de ces substances se sont retrouvées dans l’environnement. On sait que les émissions totales de l’entreprise sidérurgique ont fortement diminué dans les années 1980 et 1990, mais cela est dû à des mesures prises ailleurs sur le site.
Selon l’autorisation actuelle, les portes de la cokerie 2 pourraient fuir beaucoup moins qu’auparavant. En 2021, les nouvelles portes ont émis dix fois moins de substances nocives que ce qui était autorisé avec les anciennes portes, selon une étude. Nombres de Tata Steel lui-même.
Cependant, il existe encore une grande méfiance parmi les résidents locaux à l’égard de ces chiffres. Cela tient notamment à la manière dont ils sont calculés. Le permis stipule que Tata Steel doit inspecter les portes des fours quotidiennement pour déterminer si et dans quelle mesure elles fuient. Les émissions sont calculées sur la base de ces inspections visuelles. Il est extrêmement difficile de mesurer les fuites sur des centaines de portes équipées d’équipements.
Une « réglementation agaçante », selon Wim Bakker. Mais la recherche d’une méthode plus objective n’a donné aucun résultat. « Nous n’avons pas réussi à trouver d’alternative, même auprès d’autres entreprises en Europe. »
Le régulateur tente de mesurer les émissions
L’Agence pour l’environnement de la zone du canal de la mer du Nord, qui surveille les émissions de Tata Steel, tente actuellement de mesurer les fuites de substances de combinaison au niveau des portes des fours. Cette enquête était déjà terminée il y a un an annoncé, mais n’a pas encore été mis en œuvre. Toutes sortes de conditions, y compris la direction et la vitesse du vent, doivent être exactes pendant des heures pour pouvoir mesurer.
Les cokeries de Tata Steel sont sous surveillance renforcée depuis juin en raison d’incidents fréquents impliquant des rejets de polluants. L’agence environnementale étudie également si les permis des deux cokeries peuvent être totalement révoqués.
Les députés du D66 Kiki Hagen et Raoul Boucke ont récemment posé des questions parlementaires à la secrétaire d’État Vivianne Heijnen (Infrastructures et gestion de l’eau) au sujet du rapport sur les poursuites refait à neuf des années 1970. « Il est difficile de dire sans recherche d’archives ce que le gouvernement a fait exactement à l’époque en réponse à ce rapport », a répondu Heijnen la semaine dernière. « Il est donc difficile de tirer des conclusions quant à savoir s’il y avait à l’époque un gouvernement négligent. »
Reactie provincie Noord-Holland
« De uitstoot van Hoogovens was vroeger hoger en regelgeving was minder streng. Door de jaren heen zijn wettelijke voorschriften en vergunningen aangescherpt en zijn er meerdere maatregelen genomen om de uitstoot te verminderen. De in het artikel genoemde vergunning over de deuren van Kooksfabriek 2 is daar een voorbeeld van. »
« De provincie Noord-Holland zet zich in voor een gezondere en schonere IJmond. Daarvoor moet de uitstoot van Tata Steel zo snel en zo veel mogelijk verminderen. De provincie Noord-Holland werkt daaraan door scherp te vergunnen, streng toezicht te houden, te pleiten voor betere wet- en regelgeving waarin gezondheid meer centraal staat, en door vanuit de vergunningverlenende rol van de provincie te werken aan het zo snel mogelijk realiseren van een duurzamer Tata Steel met groen staal. »
Reactie Tata Steel
« Het beeld dat Hoogovens/Corus/Tata Steel niks heeft gedaan om de milieuprestaties van KGF2 (de kooksgasfabriek 2, red.) en andere fabrieken te verbeteren is niet juist. Dit blijkt bijvoorbeeld uit onze emissiegegevens en onderzoek naar de luchtkwaliteit in de IJmond van de GGD/Luchtmeetnet, die publiekelijk beschikbaar is. De cijfers van GGD/Luchtmeetnet laten zien dat dat de concentratie benzo-a-pyreen (als zogenoemde gidsstof van pak-stoffen in de lucht bij Wijk aan Zee, als meest belaste gebied in de IJmond) de afgelopen 10-15 jaar aanzienlijk is afgenomen en inmiddels ongeveer een factor zeven zit onder de zogenoemde MTR-richtlijn van het RIVM (het maximaal toelaatbaar risiconiveau, red.). »
« Met de kennis van vandaag de dag is het verleidelijk om te oordelen over situaties van jaren geleden. Feit is dat we de tijd niet kunnen terugdraaien. Wel kunnen en moeten we er van leren. Zo zijn we er van doordrongen dat mensen in de directe omgeving zich zorgen maken over de impact van de uitstoot van onze fabrieken op hun gezondheid. Deze zorgen trekken we ons aan, en we proberen voortdurend maatregelen te nemen om deze te verminderen. »
« Zo hebben we ons de afgelopen jaren sterk ingezet voor het verbeteren van onze milieuprestaties. We hebben hierbij flink geïnvesteerd in bovenwettelijke maatregelen om de uitstoot van paks, fijnstof, zware metalen en lood verder te verminderen. Tegelijkertijd zetten wij vol in op een toekomst waarin we op een schonere, groenere en circulairdere manier staal gaan maken. Het betekent de grootste industriële transitie die het bedrijf ooit heeft meegemaakt. Iedereen in IJmuiden zet zijn schouders onder deze verduurzaming en wil het beste staalbedrijf neerzetten, en daar hoort ook vermindering van de uitstoot bij. »
Verantwoording
- Voor de podcast Tata’s ijzeren greep deed NU.nl onderzoek in archieven van de provincie Noord-Holland, IJmondgemeenten en Rijksoverheid.
- In totaal zag verslaggever Jeroen Kraan duizenden pagina’s aan archiefstukken in.
- Verder spraken we met betrokkenen, waaronder voormalig medewerkers van Hoogovens en de provincie.