La présidente de Bpost, Audrey Hanard, peut dormir sur ses deux oreilles pour le moment : « La seule qui puisse diriger le navire »

« Nous avons encore beaucoup de questions sur le rôle du président. » Le président d’Open Vld, Egbert Lachaert, a clairement indiqué mercredi qu’il y avait beaucoup de brouillard pour les libéraux autour du rôle d’Audrey Hanard, la femme qui a été nommée par le PS à la présidence de Bpost en mai 2021. Hanard est considéré comme la figure clé des contacts étroits entre l’entreprise postale et le Parti socialiste, qui considère Bpost comme un important moteur d’emplois. « Certains partis voient le poste comme un projet d’emploi social », a déclaré Lachaert sur Radio 1.

Les contacts étroits entre Bpost et le PS ont également été critiqués mardi par la ministre du Guardian et vice-première ministre Petra De Sutter (Groen). Elle a estimé qu’il n’était pas normal que le président PS Paul Magnette et le vice-Premier ministre PS Pierre-Yves Dermagne aient une réunion avec l’ancien PDG Dirk Tirez dans les locaux de Bpost. Selon De Sutter, Hanard n’aurait pas toujours été transparent sur les défis auxquels bpost était confrontée.

Piqûres, pas de collision

Bien que des coups soient distribués de tous les côtés, personne au sein de Vivaldi ne semble vouloir vraiment s’en soucier. Les libéraux se rendent compte que ce n’est pas le moment idéal pour décapiter Bpost, qui n’a plus de PDG à part entière depuis un certain temps. « Hanard est le seul à avoir un certain contrôle sur le navire », a déclaré une source gouvernementale. Le ministre des Tutelles De Sutter protège également Hanard. « À ce jour, nous maintenons confiance en Hanard et attendons avec impatience son arrivée au parlement », a-t-elle déclaré par l’intermédiaire de son porte-parole. Mercredi prochain, Hanard répondra aux questions sur l’escalade du scandale du courrier.

Par exemple, la présidente de Bpost peut dormir sur ses deux oreilles pour l’instant, bien que les partis gouvernementaux hors PS soient prudents. Nous devrons d’abord attendre et voir ce que les enquêtes sur Bpost révéleront, semble-t-il. La critique libérale selon laquelle Dermagne traînerait les pieds pour remettre l’audit externe demandé à Bpost est rejetée par son cabinet. L’audit a déjà été mis sur le marché deux fois, semble-t-il, mais il n’y avait pas de candidats. « Nous cherchons maintenant une solution avec le Premier ministre. »

Hanard lui-même a promis mercredi que l’entreprise en sortirait plus forte. « Nous tirons les leçons nécessaires pour l’avenir », a-t-elle déclaré lors de l’assemblée générale de Bpost à Bruxelles.



ttn-fr-31