L’Italien concourt sur 5000 et 10000 mètres

Giorgio Rondelli

2 août – 17h25 -MILAN

Les Jeux Olympiques commencent aujourd’hui, vendredi 2 août Nadia Battocletti à Paris. L’athlète italienne participera à 18h10, avec Federica Del Buono, aux séries du 5000 mètres qui prévoient la finale à 21h10 le lundi 5 août. Puis quatre jours plus tard, à 20h55 le vendredi 9 août, le leader national du grand demi-fond il reviendra sur la piste pour concourir sur le 10 000 mètres. C’est une Battocletti très enthousiaste qui ne tremble pas devant affronter quatre champions de sa batterie comme la Kenyane Faith Kipyegon, les Ethiopiennes Gudaf Tsegay, Ejgayehu Taye et la Néerlandaise Sifan Hassan. Soit quatre des cinq meilleures candidates au podium, avec la Kenyane Béatrice Chebet. Ils passeront le tour huit premiers athlètes classés parmi les vingt et un au départ de sa batterie.

La croissance de Nadia Battocletti

Il y a trois ans aux Jeux Olympiques Tokyo Nadia, alors âgée de vingt et un ans, a stupéfié le monde en se classant au septième place, premier des athlètes blancs à la finale olympique du 5000 mètres, parcourant la distance en 14.46.29. Trois ans plus tard, le champion italien fait un nouveau saut qualitatif en ramenant le record national à 14.35.29en plus d’avoir remporté une magnifique paire de titres continentaux récents championnats d’Europe de Rome, dominant les courses de 5 000 et 10 000 mètres. Qu’est-ce que cela signifie en termes de classement final aux Jeux Olympiques de Paris ? Beaucoup et rien. Parce que ouais répéter le classement d’il y a trois ans, c’est-à-dire la septième place, serait un résultat important compte tenu du niveau des adversaires sur le terrain, qui est plus élevé qu’il y a trois ans à Tokyo. Deuxième père Giuliano, son entraîneur pour toujours, la fille vaut actuellement un temps de 14,20/14,25 sur 5000 mètres. Un contre-la-montre qui devrait lui permettre de rester collée aux meilleurs jusqu’au dernier tour de course pour ensuite jouer toutes ses cartes au sprint.

Entraînement pas à très haute altitude

Pour être à la hauteur des meilleurs, Nadia s’est entraînée pendant un mois entier Campolongo, sur le plateau d’Asiago, à 1550 mètres d’altitude. Fini les collines difficiles comme celles choisies par presque tous les autres athlètes italiens de demi-fond comme Sestrières, Saint-Moritz ou Livigno. Il s’agit de rester encore au frais, de faire du bon travail organique et de ne pas avoir de problèmes pour transformer le travail effectué en altitude une fois revenu au niveau de la mer.

Changements de rythme

L’athlète italien a plutôt passé les deux dernières semaines avant Paris Trente pour affiner la forme et s’habituer au climat étouffant qu’il trouverait à Paris. Les principales sessions de formation étaient celles basées sur changements de rythme pouvoir répondre à tout moment de la course à accélérations violentes des athlètes africains. Des champions capables de passer en un instant d’allures supérieures à 3 minutes par km à des vitesses inférieures à 2 minutes et 50 secondes par km. Bref, rien n’a été laissé au hasard. Surtout cette fois. Il ne reste plus qu’à attendre avec confiance le verdict du terrain.





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