La Première ministre déchue Aung San Suu Kyi écope de sept ans de prison supplémentaires

La dirigeante déchue du gouvernement du Myanmar, Aung San Suu Kyi, a été condamnée vendredi à sept ans de prison dans le cadre d’un procès pour corruption de dix-huit mois à son encontre. Le tribunal a déclaré le lauréat du prix Nobel de 77 ans coupable des cinq chefs d’accusation restants, a rapporté une source au courant de l’affaire à l’agence de presse française AFP.

Le dernier procès portait sur cinq chefs d’accusation de corruption contre le chef du gouvernement déposé par la junte. Chaque accusation était passible d’une peine de prison maximale de quinze ans. Aung San Suu Kyi a dirigé le Myanmar jusqu’à ce que l’armée prenne le pouvoir en février 2021. Depuis, le lauréat du prix Nobel est emprisonné et doit régulièrement comparaître devant la justice pour des soupçons de crimes divers. Aung San Suu Kyi a déjà été reconnue coupable de 14 chefs d’accusation. Ceux-ci comprenaient la possession illégale de talkies-walkies et la sédition. Elle a été condamnée à 26 ans de prison pour cela.

Un tribunal de la junte du Myanmar a condamné le chef du gouvernement déchu à cinq ans de prison à cause de la corruption.

La semaine dernière, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé le régime militaire du Myanmar, anciennement Birmanie, à libérer le dirigeant déchu et d’autres prisonniers politiques. Le puissant organe de l’ONU a également exigé la fin immédiate de la violence dans ce pays isolé d’Asie du Sud-Est. C’était la première fois en 74 ans que le Conseil de sécurité, au sein duquel la Chine dispose d’un droit de veto en tant que membre permanent, adoptait une résolution d’avertissement contre le Myanmar.



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