La poupée s’est elle-même "laisse pousser"

Les hommes allemands de biathlon ont pris la deuxième place lors de la Coupe du monde à Ruhpolding. Benedikt Doll, qui était en pleine forme, a commis une erreur au stand de tir et a ainsi gâché les chances de victoire. L’icône de la chasseuse de ski Laura Dahlmeier a encore trouvé des mots d’éloge.

Quatrième course de relais de la saison actuelle de Coupe du monde, quatrième podium : cet hiver, les biathloniens allemands ont également prouvé à Ruhpolding qu’ils faisaient partie des meilleurs chasseurs de ski au monde. Seules les deux pénalités du biathlète de haut niveau Benedikt Doll, qui avait pris le départ de la course à la troisième place, ont empêché les chances de victoire contre les Norvégiens, qui ont finalement gagné avec 45 secondes d’avance à Ruhpolding.

Raison de la glissade de Doll : comme les conditions étaient également excellentes lors de la deuxième journée de compétition en Bavière, il a été contraint de faire une série rapide dans l’étape debout dans la lutte pour la victoire – ce qui n’est cependant pas du tout son style et donc ça s’est complètement mal passé.

Éloge de l’icône du biathlon Dahlmeier

Le joueur de 33 ans a analysé sur « ZDF » : « Je me suis laissé pousser à faire quelque chose que je ne peux pas faire. Tirer vite, ce n’est pas mon truc. Je ne me suis pas bien comporté au stand de tir. » Des remerciements sont également adressés à ses coéquipiers, en particulier au solide coureur Philipp Nawrath : « Le comportement des autres garçons aujourd’hui est d’autant plus impressionnant. »

L’expert en biathlon Laura Dahlmeier l’a ensuite félicité : « Cela montre qu’il analyse la situation rapidement. Il est orienté vers les solutions et a trouvé ce qui fonctionne pour lui. C’est dommage qu’il doive s’essayer au tir rapide lors du relais de la Coupe du monde. » Le joueur de 30 ans était convaincu que Doll se concentrerait à nouveau sur ses forces lors du prochain sprint (samedi, 14h30) et dans la poursuite (dimanche, 14h45).

Velepec pleure une bonne chance

L’entraîneur national Uros Velepec a souligné que l’obligation pour les athlètes de relais de tirer rapidement était inévitable : « Dans les courses individuelles, vous pouvez aussi tirer plus lentement. Dans le relais, c’est la seule façon de le faire. »

Le Slovène a définitivement déploré les bonnes chances de victoire de son quatuor en relais : « Notre philosophie est que nous voulons gagner. La deuxième place est le premier perdant. Aujourd’hui, la chance était là. »



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