La police donne des conseils linguistiques à ses fonctionnaires


Par Axel Lier

Comment les policiers sont-ils censés parler et écrire aux habitants de la capitale ? L’autorité a maintenant publié des directives à ce sujet sur l’intranet. Il a été créé au Bureau de la police criminelle de l’État (LKA) par le commissaire à l’inimitié de groupe.

Les 29 pages fournissent des « recommandations pour l’utilisation d’un langage sensible à la discrimination ». Parce que : Il y a parfois des « incertitudes » sur les termes et les formulations appropriés. Les fonctionnaires qui veulent parler et écrire d’une manière sensible à la discrimination doivent choisir une langue « qui n’est pas dictée par la majorité de la population, mais par les personnes concernées elles-mêmes », indique l’avant-propos.

De réfugiés il ne faut donc plus en parler. « Alternativement, des termes tels que réfugiés, personnes en quête de protection ou personnes protégées peuvent être utilisés, mieux encore : personnes en fuite, personnes en quête de protection, etc. » Le mot « asile » aurait des « connotations négatives ». « Les termes demandeurs d’asile ou demandeurs d’asile ou demandeurs de protection sont plus clairs. »

« L’utilisation d’autres termes est clairement déconseillée », indique le document. Des mots tels que handicapé mental, sourd-muet, porteur de foulard, race ou hermaphrodite ne doivent pas non plus être utilisés. Par exemple, le terme personne noire est recommandé pour la désignation de peau foncée ou de couleur.

En négocation avec antisémitisme est recommandé : « Préférez le terme hébreu Shoa (aussi Shoah, Schoa ou Shoah [anstatt Holocaust]), qui signifie ‘catastrophe’.

Il y a évidemment des incertitudes dans le traitement des « identités de genre ». Le conseil du LKA : « Il est élémentaire d’écouter attentivement et de percevoir comment la personne concernée se décrit. Cette auto-désignation et le pronom auto-choisi doivent être respectés dans tous les cas et non remis en cause.

Des conseils linguistiques sont donnés sur l’intranet de la police Photo: privé

Si vous le souhaitez, vous pouvez « vous passer du pronom et choisir une forme d’adresse neutre pour différentes personnes (par exemple, Hello John Doe) ».

Une adresse manquante ou incorrecte – en particulier pour les victimes de crimes de haine – pourrait représenter une autre forme de discrimination. « Par conséquent, dans ce contexte, le LKA recommande une orthographe qui inclut tous les genres avec un deux-points de genre (par exemple Bürger: innen) », déclarent les directives du LKA.



ttn-fr-27