Ce mardi marque la plus grande grève au Royaume-Uni depuis 30 ans. Quelque 40 000 employés du gestionnaire ferroviaire britannique Network Rail, entre autres, ont démissionné. Les employés de treize compagnies ferroviaires ne travaillent pas non plus. Signale ça Médias britanniques† Sur les 20 000 services qui fonctionnent normalement, seuls 4 500 fonctionnent mardi.
Les trains qui circulent commencent plus tard et s’arrêtent plus tôt, c’est-à-dire de 07h30 à 18h30. Le métro de Londres ne fonctionnera pas du tout mardi. L’impact de la grève s’étend à l’Ecosse et au Pays de Galles. Bien que les fournisseurs de trains ne soient pas impliqués dans la grève, ils ne peuvent pas fonctionner correctement si les employés de UK Network Rail ne travaillent pas.
Les voyageurs seront de toute façon touchés par la grève pour le reste de la semaine. Les cheminots sont à nouveau en grève jeudi et samedi. Le syndicat RMT, le syndicat britannique des transports, avait précédemment déclaré que les grèves pourraient durer jusqu’à la fin de l’année si les revendications ne sont pas entendues.
Augmentation de salaire
Le syndicat demande une augmentation de salaire de 7 %, en partie à cause de la hausse de l’inflation. Network Rail avait précédemment proposé une augmentation de salaire de 2 %, ce que le syndicat a refusé. Le syndicat RMT demande également de meilleures conditions d’emploi et une sécurité en cas de licenciement forcé.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré mardi à son cabinet que la grève faisait plus de mal que de bien aux cheminots, selon l’agence de presse Reuters. « En poursuivant ces grèves des cheminots, ils chassent les navetteurs qui, à terme, permettront aux cheminots de créer des emplois, tandis que le reste du pays est également touché par la grève. »
Lundi après-midi, syndicats, compagnies de chemin de fer et représentants du gouvernement poursuivaient encore en vain des pourparlers pour tenter d’éviter les grèves. Le secrétaire britannique aux Transports, Grant Shapps, a déclaré que le gouvernement « fait tout son possible » pour mettre fin aux grèves, mais que les négociations relèvent en grande partie du syndicat et des compagnies de chemin de fer.