Plusieurs prédécesseurs en bois se trouvaient sur le site des deux églises. « Nous savons d’Anloo qu’il y a eu au moins six prédécesseurs en bois », explique Van der Velden.
« Nous parlons des VIIIe, IXe et Xe siècles. Ces églises en bois ont pris feu encore et encore et les pierres étaient donc un grand cadeau. Le tuf a d’abord été utilisé et nous rencontrons ce matériau à la fois dans l’église Magnus et dans l’église Bonifatius. «
« La tour, la nef et le chœur des lieux de culte ont souvent été construits à des époques différentes », poursuit l’expert des monuments. « Les bâtiments ont également été régulièrement adaptés, car ils ont souvent été endommagés par les incendies, la guerre ou un mauvais entretien. Par exemple, la nef de l’église de Vries possède de belles fenêtres romanes, avec des arcs anciens, mais ce ne sont pas des originaux, mais des reconstructions d’après la Seconde Guerre mondiale. Magnifiquement fait d’ailleurs.