Une infraction au code de la route s’accompagnait généralement d’une paperasserie volumineuse, et donc d’une charge de travail élevée pour la police. Mais depuis 2017, on passe progressivement au numérique. Avec la mise en place de traffic fines.be, les contrevenants ont pu traiter leur paiement et leur contestation par voie numérique, et traffic fines.be et uwboete.be ont depuis été placés sur le site Internet central. justonweb.be. Sur ce site, les citoyens peuvent consulter leur dossier personnel, poser des questions et soumettre des litiges par voie numérique.
Pour la police et le parquet, cela signifie une circulation beaucoup plus fluide de l’information et du traitement. La correspondance entre la police et le ministère public a également énormément diminué. « La numérisation dans le but de réduire significativement le nombre de tués sur les routes », conclut le ministre fédéral de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) dans un communiqué.
Le Service de la simplification administrative (DAV) du gouvernement fédéral a maintenant effectué une comparaison des coûts administratifs avant et après la numérisation. Cela montre que le coût annuel moyen est passé de près de 171 millions d’euros à plus de 135 millions, soit une économie de 35 millions. Les économies finissent principalement par la police : elles économisent 23 millions d’euros. Van Quickenborne souligne qu’il peut désormais se concentrer davantage sur ses tâches principales, telles que l’identification des violations et la recherche des auteurs. Après tout, avec 44 morts sur les routes par million d’habitants, la mortalité routière en Belgique est bien supérieure à la moyenne européenne.