De nouveaux lieux d’accueil pour les demandeurs d’asile restent nécessaires de toute urgence. Cela ressort clairement d’une lettre que le secrétaire d’État sortant Eric van der Burg (Asile) a envoyée vendredi aux municipalités. Le ministre affirme que 8 400 places supplémentaires sont nécessaires cette année.
Van der Burg a également lancé un appel aux communes il y a deux semaines. Il y soulignait que des places d’hébergement étaient nécessaires dans des délais très brefs pour éviter que Ter Apel ne soit trop rempli.
Sur les 342 communes, dix communes sont montées au créneau. Ainsi, cinq cents places supplémentaires ont été créées la semaine dernière et trois cents lits supplémentaires seront ajoutés cette semaine. Le secrétaire d’Etat est “très reconnaissant” envers ces communes.
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Cependant, selon Van der Burg, il est clair que “nous avons besoin de davantage de places d’hébergement à (très) court terme”. C’est pourquoi il lance à nouveau un appel aux municipalités. Cette année, 8 400 places d’hébergement supplémentaires sont nécessaires.
Cela concerne les places d’accueil régulières, les places d’accueil d’urgence ainsi que les places pour demandeurs d’asile non enregistrés et réfugiés mineurs non accompagnés (AMV). Van der Burg écrit que « le besoin est grand », notamment parmi ce dernier groupe.
Trois provinces doivent particulièrement travailler
Van der Burg dénonce en particulier trois provinces qui, selon lui, sont très en retard en matière d’hébergement. Il souhaite par exemple 1.550 places en Hollande méridionale et 1.400 places en Hollande septentrionale et dans le Brabant septentrional. Il demande 450 places aux autres provinces.
“Dans les semaines et les mois à venir, nous devrons faire tout notre possible pour garantir qu’un abri suffisant soit disponible et que personne ne soit laissé sans endroit où dormir”, écrit Van der Burg.
Le nombre de demandeurs d’asile qui se présentent actuellement aux Pays-Bas est plus élevé que prévu. Dans le même temps, il y a encore de nombreux titulaires de statut, des personnes dont la demande d’asile a été approuvée, dans les centres pour demandeurs d’asile. Ils doivent déménager dans leur propre logement, mais cela est difficile en raison du marché immobilier tendu.