LEle nom « Faites de la gymnastique artistique » ils l’ont toujours porté avec eux, depuis qu’ils sont petits. Ils avaient entre 10 et 11 ans quand, à la fin de l’école primaire, ils ont commencé à s’entraîner ensemble à l’Académie fédérale de Brescia : aller à l’école ensemble, vivre ensemble, avec les Jeux olympiques de Tokyo comme objectif. Destin, En route vers Tokyo 2020 était le titre de la websérie qui, racontant la longue préparation des jeux, contribué à l’établissement du surnom. Un symbole d’une extrême légèreté, celui de la fée, que beaucoup d’entre eux se font tatouer sur les bras, justement en l’honneur du groupe.
Faire de la gymnastique, pourquoi s’appelle-t-on ainsi ?
Ce n’est pas un hasard si, en gymnastique, les noms des équipes, du Destin aux Farfalle (pour les athlètes rythmiques) en passant par les Mousquetaires, sont récurrents : cela vient du fait que Les athlètes forment souvent un groupe uni et stable, même dans la vie de tous les jours, pendant de nombreuses années. Puis, lorsqu’une médaille olympique les consacre, ces noms perdurent au fil des années, même pour les générations suivantes.
Dans le cas des Fées, c’est exactement ainsi : leur esprit d’équipe n’a fait que se consolider au fil du temps, et aujourd’hui plus que jamais Alice D’Amato, Manille Esposito, Angela Andreoli, Elisa Iorio Et Villa Giorgia lils travaillent ensemble pour gagner toute la reconnaissance qu’ils méritent. A Paris 2024, grâce à une performance extraordinaire, ils ont offert à l’Italie la médaille d’argent. Un véritable succès, sachant que les adversaires étaient les athlètes de l’équipe américaine dirigée par une extraordinaire Simone Biles.
Entretien avec Alice D’Amato, Manila Esposito, Angela Andreoli, Elisa Iorio et Giorgia Villa
Mais ce n’est pas seulement une question de satisfaction et de reconnaissance. Le travail d’équipe, c’est aussi beaucoup de travail et de sueur. Les fées du monde artistique le savent bien : la préparation physique et mentale les soumet à des efforts intenses et à des sacrifices importants : et alors ? Quel est le secret pour faire cela ?
Nous les avons rencontrés le 9 novembre dernier au Brixia Gym, le club où s’entraînent quotidiennement les champions olympiques. Et nous lui avons demandé.
« Certainement, de la passion et du plaisir. C’est trivial de le dire mais ceux qui, comme nous, aiment ce sport font beaucoup moins d’efforts que ceux qui ne l’aiment pas. Ensuite, il y a toujours un grand travail d’équipe derrière cela : le groupe est ce qui compte le plus. Parce qu’on ne peut aller loin que si toute l’équipe fait du bon travail et est unie. »
La passion et l’esprit d’équipe vous mènent loin
Quel a été le parcours de votre carrière ?
«Le dénominateur commun, c’est le coup de foudre pour cette discipline : nous l’avons tous ressenti dès notre entrée dans la salle. En grandissant, au fur et à mesure que nos compétences augmentaient, nous avons compris que nous pouvions aussi entrer dans le monde international. Les excellents résultats obtenus à l’étranger nous ont donné la conscience et la force de travailler de mieux en mieux. »
Comment réagir aux crises et aux accidents
Quels ont été les moments les plus difficiles et quelles stratégies avez-vous utilisées pour réagir aux crises ?
«Les moments difficiles dans ce sport arrivent tout le temps. Par exemple, les blessures : elles peuvent arriver très souvent. Faire face à la guérison, se rétablir et démontrer que nous pouvons continuer vers un objectif nous fait comprendre, c’est la preuve que notre passion est grande et indispensable. Il est toujours fondamental d’être conscient à la fois de son potentiel et de ses limites. Et ayez confiance en votre propre capacité à vous améliorer, même si, après avoir tant étudié, vous trébuchez. Nos choix sont toujours partagés : l’athlète ne monte pas sur l’agrès simplement parce que l’entraîneur lui dit qu’il doit le faire. S’il y a un problème et que l’athlète ne se sent pas en confiance à certains moments, il doit en parler à l’entraîneur et ensemble, ils doivent trouver la solution. C’est une relation de confiance fondamentale. »
Quels sont vos modèles ?
« Nous nous inspirons de tous les champions : nous avons toujours quelque chose à apprendre des grands gymnastes. Naturellement, depuis que nous étions petites, notre modèle était Vanessa Ferrari, qui s’est toujours entraînée avec nous. Nous avons grandi dans le même gymnase : elle était donc un excellent exemple pour nous et en grandissant, nous sommes également devenus coéquipiers. Mais plus que des modèles, ce qui nous permet de continuer, c’est d’avoir des objectifs clairs. Et plus les résultats arrivent, plus nous avons envie de nous fixer de nouveaux objectifs à atteindre. »
Le message des Fées de la gymnastique artistique
Vous êtes très jeune et avez déjà atteint les plus hauts niveaux. Où veux-tu aller ?
«La priorité est de toujours s’améliorer et de toujours pouvoir faire mieux. Ensuite arrivent les objectifs : parmi les principaux, la participation à Los Angeles 2028. Mais d’abord, il y aura les Championnats d’Europe et la Coupe du Monde, des compétitions où nous essaierons toujours de porter l’Italie au sommet ».
Y a-t-il un message que vous souhaitez envoyer aux jeunes ?
«N’abandonnez jamais face aux obstacles. Il y a toujours des obstacles, mais si vous faites quelque chose que vous aimez et appréciez, il est bon de toujours avancer avec le sourire. Peu importe à quel niveau on le pratique : le sport est une leçon de vie qui enseigne la discipline et le respect. Et ce sont des valeurs fondamentales, surtout pour les jeunes d’aujourd’hui. »
Le travail d’équipe pas seulement dans le sport
Nous avons rencontré les athlètes alors qu’ils étaient invités de l’événement »Les Fées de la gymnastique artistique : réussite, travail et esprit d’équipe» : un événement sponsorisé par la société de gestion et de conseil informatique Regesta Group. Sans surprise : les valeurs qu’incarnent ces champions sont les mêmes qu’ils portent loin même dans le travail en entreprise. «Même dans notre travail, des équipes se voient confier un projet», explique Giorgio Grazioli, partenaire de Regesta, à iO Donna. «Nous travaillons les uns pour les autres et la somme des résultats individuels obtenus par chacun des membres apporte une valeur ajoutée au groupe. Il y a le coach, qui est le chef de projet, et il y a les dirigeants, exactement comme dans une équipe sportive.».
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