Les restrictions de voyage internationales dues à la pandémie de corona ont provoqué une forte baisse des mouvements migratoires vers et depuis la Belgique en 2020. C’est ce qu’on peut lire lundi dans le rapport annuel de Myria, le Centre fédéral des migrations.
Myria publie son rapport annuel « La migration en chiffres et en droit 2022 » en rubriques thématiques. La première section à apparaître est « Population et mouvements ».
Les restrictions de voyage ont eu un impact sur tous les groupes de nationalité, tant sur l’immigration vers la Belgique que sur l’émigration depuis la Belgique. Pour les ressortissants de pays tiers, la baisse de l’immigration (-22 %) est importante et supérieure à celle de l’émigration (-10 %).
L’impact sur la mobilité des citoyens de l’UE a été plus limité, mais également clairement visible : 16 % d’immigrations en moins et 12 % d’émigrations en moins qu’en 2019.
« L’impact de la pandémie est également visible dans une diminution du nombre de premiers titres de séjour (-19%) délivrés en Belgique en 2020 à des personnes nées à l’étranger et résidant en Belgique (immigrés) », sonne-t-on.
Les principaux motifs juridiques pour la délivrance d’un premier titre de séjour sont les activités rémunérées et les raisons familiales. Parmi les 54 350 premiers titres de séjour délivrés aux citoyens de l’UE, les activités rémunérées constituent le principal motif (51 %) de délivrance. Pour les ressortissants de pays tiers, les raisons familiales constituent le premier motif (45%).
Au 1er janvier 2021, 11.521.238 personnes résidaient officiellement en Belgique, dont 1.447.853 étrangers. Soit 13 % de la population. Parmi ceux-ci, 62 % sont des citoyens de l’Union européenne. Dix pour cent de la population a la nationalité belge, mais avait auparavant une nationalité différente.
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