La nouvelle vague de Covid a commencé. Encore flop pour les vaccins, jaune sur le nouveau squeeze


La première vague du troisième automne avec Covid a officiellement commencé. Les infections courent désormais – 58 185 hier – et augmentent pour la troisième semaine consécutive et à un rythme de plus en plus rapide : plus de 50 % de croissance au cours des sept derniers jours, après + 40 % la semaine précédente (22-28 septembre) et + 10% dans le précédent (15-21 septembre). Le virus ne fait plus mal comme lors des premières vagues, mais inquiète toujours la hausse des hospitalisations ces derniers jours (hier +295 en service ordinaire et +15 en réanimation) et donc les regards restent braqués sur les hôpitaux pour voir ce qui va se passer dans les jours à venir.

Entre tampons et symptômes sévères

Aussi parce que jusqu’à présent la campagne pour la quatrième dose a été un flop avec 80% des plus de 60 ans toujours sans protection. «Il était largement prévu qu’avec la première semaine d’octobre, nous aurions une augmentation significative des infections. Mais l’indicateur ne devrait pas être le nombre de personnes qui ont des prélèvements positifs, nous voulons savoir combien de personnes présentent des symptômes graves, combien de personnes vont à l’hôpital », a confirmé Matteo Bassetti, directeur de la clinique des maladies infectieuses de l’hôpital San Martino de Gênes. sur Radio 24.

Les mouvements du ministère

En attendant cependant, sur la table des techniciens du Ministère de la Santé, une nouvelle circulaire aux Régions est prête en projet avec les « Indications pour la prise en charge de l’épidémie de SRAS-CoV-2 à l’automne hiver 2022-2023 ». saison » qui fixe la stratégie pour les mois à venir : allant de la surveillance du virus – dont l’apparition de nouveaux variants – à la poussée vaccinale pour « combler les lacunes de couverture » en évaluant la possibilité de « combiner des campagnes de vaccination » contre le Covid et la grippe jusqu’au retour des masques, du travail intelligent et de la limitation des rassemblements et donc de l’arrêt des grands événements en cas d’aggravation de la situation, qui semble arriver à point nommé. Le projet de circulaire sur les masques est clair : « Leur utilisation dans les espaces publics fermés – y lit-on – peut être une première option pour limiter la transmission dans la communauté au cas où une aggravation épidémiologique évidente serait documentée avec un impact clinique et/ou grave sur les ‘soins de santé et/ou le fonctionnement des services essentiels’. Mais hier soir pourtant, le démenti du même ministère de la Santé est arrivé : aucune circulaire ne sera publiée. Notamment, le ministre sortant Roberto Speranza lui-même qui veut laisser la balle, également sur la gestion du Covid, au prochain gouvernement a été retenu. Mais il n’est pas exclu que face à la course à la contagion, le document élaboré en collaboration avec l’Institut supérieur de la santé ne revienne pas sur la piste de sitôt.

La campagne de vaccination

Après tout, la bataille contre le virus n’est pas encore gagnée comme l’a d’ailleurs rappelé hier le chef de l’Etat Sergio Mattarella et même si l’épidémie a changé de peau, il est aussi vrai que depuis qu’Omicron existe – la variante la plus contagieuse mais la moins pathogène – il y a eu plus de 30 000 morts. L’arme la plus pointue contre le Covid reste celle des vaccins, d’autant que les nouveaux vaccins bivalents, calibrés sur Omicron 1 et Omicron 4-5 (ce sont les sous-variantes désormais dominantes), sont déjà arrivés depuis plusieurs semaines. Il est dommage que même la large disponibilité des nouveaux médicaments ne semble pas déclencher la nouvelle campagne de vaccination, notamment celle des quatrièmes doses recommandées aux plus de 60 ans et aux personnes fragiles : c’est un large public de plus de 19 millions de personnes, celles qui risquent les formes les plus graves et les hospitalisations. Parmi ceux-ci, seuls 3,3 millions (17,5%) ont tendu la main pour se protéger avec une nouvelle injection. Si l’on exclut également ceux récupérés depuis moins de 6 mois (1,8 million), 14 millions sont toujours sans protection. Entre autres, les personnes vaccinées sont encore trop peu nombreuses même parmi les personnes âgées : seulement 33 % chez les plus de 80 ans et 16,7 % entre 70 et 79 ans. Avec la campagne de vaccination qui se poursuit lentement même si depuis deux semaines il y a eu une légère hausse : trop faible cependant pour donner un vrai tournant. Dans la semaine du 24 septembre au 3 octobre, 104 000 injections ont été faites – une moyenne de 15 000 par jour – un peu plus de 85 000 la semaine précédente mais certainement insuffisantes pour mener à bien la campagne de vaccination. Au rythme de la dernière semaine (100 000 doses) fin décembre – mois au cours duquel la protection est recommandée – seul un quart de la population totale de plus de 60 ans et fragile sera couverte par le vaccin. Un chiffre qui marquerait un flop sensationnel après le succès de la dernière campagne de vaccination qui a touché 50 millions d’Italiens.



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