La future usine de valorisation énergétique des déchets de la capitale continue de faire des ravages. La polémique continue après la décision annoncée par le maire Roberto Gualtieri (Pd) pour équiper Rome d’une nouvelle usine pour résoudre la crise des déchets. La gauche (à l’intérieur et à l’extérieur du Parti démocrate) a déjà exprimé son mécontentement, sans oublier les 5 étoiles (avec l’aile orthodoxe qui veut remettre en cause l’axe avec le dém) et les Verts, WWF et Legambiente. Mais le centre-droit est aussi divisé : Lega et Fi sont pour le oui, les Frères d’Italie sont contre. Et si, en revanche, le monde des affaires est favorable au projet, le syndicat est divisé entre la CGIL contraire et la CISL favorable (l’UIL ne s’est pas exprimée).
L’opposition des 5 étoiles
Pour protester contre la nouvelle centrale de valorisation énergétique des déchets, le Capitole M5S (dirigé par l’ancien maire Virginie Ragi) occupait symboliquement la salle de l’assemblée du Capitole. Les pentastellates sont historiquement contre les “incinérateurs”, à tel point qu’ils s’opposent aussi à la nouvelle usine Roberta Lombardi, conseiller pour la transition écologique au conseil du dem Nicola Zingaretti dans la région du Latium. Même si le M5S régional ne semble pas avoir apprécié les dérives des confrères capitolins.
Les divisions au sein du Parti démocrate et l’attaque à gauche
La gauche du Parti démocrate capitolin a exprimé toutes ses perplexités face à un système “en dehors du programme avec lequel les élections ont été gagnées”, comme l’a dit le député PD Marco Miccoli. Trouver une banque à gauche hors du Parti démocrate : la maison mère de LeU au Sénat Loredana De Pétris il a parlé d’une décision “grave et erronée”. Et en fait il s’est exprimé avec les mêmes mots Angelo Bonellico-porte-parole d’Europa Verde, soutenant l’opposition très coriace de Wwf Et Legambiente. Au lieu de cela, ils ont applaudi le choix de Gualtieri à la fois Italie Viva de Matteo Renzi, qui Action par Carlo Calenda.
Le Parti démocrate régional entre deux feux
La position du Parti démocrate régional est plus articulée. Le gouverneur Nicolas Zingaretti elle a étendu son champ d’action au M5S et s’oppose aux centres de valorisation énergétique des déchets, au point de ne pas les inclure dans le plan déchets de la Région. Or, une semaine avant son annonce, il avait été informé par Gualtieri de la décision et ne fera pas les barricades. Tout d’abord, il ne sera pas nécessaire de revoir le plan déchets de la Région, étant donné que le maire est enclin à le “passer outre” en utilisant des pouvoirs spéciaux en tant que commissaire aux Jubilé. De plus, Zingaretti est conscient qu’en bloquant le projet il y a le risque de se présenter au Jubilé de 2025 avec les rues encore envahies par les ordures. Sans jamais utiliser le mot “usine de valorisation énergétique des déchets”, Zingaretti s’est dit “satisfait du choix de Gualtieri”.
Les divisions au centre-droit
“Mieux vaut tard que jamais !”, a commenté sur twitter le secrétaire de la Ligue, Matteo Salvini commentant l’intention de la municipalité de Rome de construire une usine de valorisation énergétique des déchets. Et des mots similaires ont été utilisés par les représentants de Fi. Au lieu de cela, les Frères d’Italie s’y opposent : “Le maire de Rome propose l’usine de valorisation énergétique des déchets pour Rome sans tenir compte du fait que cette technologie est désormais obsolète et dépassée”, Giovanni Quarzo, société mère des Frères d’Italie à la Municipalité de Rome. D’autre part aussi Giorgia Melonla dirigeante de FdI, lorsqu’elle s’est présentée à la mairie de Rome en 2016, n’a pas inclus de nouvelles usines de valorisation énergétique des déchets dans son programme.