La nouvelle série Dragon Ball ressemble plus à un conte de fées et moins flashy


La nouvelle série animée Daïma est la première série Dragon Ball en six ans et une suite directe de Dragon Ball Zégalement diffusé à la télévision néerlandaise à la fin des années 1990. Cela suscite de grandes attentes, d’autant plus qu’il s’agit de la dernière œuvre du créateur et artiste Akira Toriyama, décédé subitement au début de cette année à la suite d’une hémorragie cérébrale.

L’ancien Dragon Ball était connu pour ses héros musclés qui, tout en criant fort, devenaient plus puissants, se déplaçaient à une vitesse inimitable et pouvaient faire exploser des planètes entières avec leurs attaques. Ce concept est renversé dans Daïma. Voyant à quel point les personnages originaux de Dragon Ball sont puissants, un démon demande à un dragon à souhait de transformer les héros en enfants afin qu’ils ne représentent plus une menace majeure. Ensuite, Goku, Vegeta et leurs amis doivent se rendre dans le royaume des démons pour redevenir adultes.

C’est un clin d’œil clair aux débuts de Dragon Ball. Hero Goku a commencé dans les premiers épisodes en tant que petit garçon, qui a grandi au fil des années et a même eu des enfants et des petits-enfants. En rajeunissant le héros, Toriyama peut créer une aventure dans ce style démodé. Celui qui ne concerne pas des combattants qui deviennent suffisamment puissants pour rivaliser même avec des dieux, mais plutôt un voyage à travers un monde mystérieux.

Image Toei Animation

Approche différente

Toriyama semblait regretter ces premiers jours tout en réalisant Daïma. Le monde de Dragon Ball dans cette série est principalement mystique, plein de démons et de créatures merveilleuses. Certains environnements ressemblent à des aquarelles, tout comme les paysages de la première série des années quatre-vingt. Il crée une atmosphère sensiblement différente de celle de son successeur, si populaire aux Pays-Bas. Dragon Ball Zqui met de plus en plus en œuvre des influences de science-fiction.

Un exemple en est le méchant et plus tard héros Piccolo : dans la série originale, il était un diable qui voulait s’emparer de la Terre, après quoi il s’est avéré être un extraterrestre dans les épisodes suivants. De cette façon, Toriyama pourrait raconter une histoire de voyage dans l’espace. Dans Daïma cette histoire a été quelque peu inversée : le peuple de Piccolo vit effectivement sur une autre planète, mais venait auparavant du royaume des démons. Une petite nuance qui donne la possibilité aux créateurs de mettre davantage l’accent sur le côté féerique de Dragon Ball.

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La série originale comptait des centaines d’épisodes. Cela a permis à Dragon Ball d’être diffusé en continu à la télévision pendant des années, c’était un train précipité sans terminal. Cela a également entraîné de grandes fluctuations de qualité. Au cours de certaines saisons, les nouvelles s’étendaient sur des dizaines d’épisodes, avec de nombreuses images d’animation répétées en raison de contraintes de temps et de budget. D’ailleurs Daïma une bouffée d’air frais : cette série comptera au total une vingtaine d’épisodes dont l’histoire et le budget ont été déterminés à l’avance.

Les deux premiers épisodes sont magnifiques dès le début, avec des dialogues et des actions soigneusement animés. L’équipe d’animation sait naviguer de manière experte entre l’ancien et le nouveau : la série rayonne du style des années 80 et 90, avec des aplats de couleurs et des lignes fines, mais y ajoute des techniques d’animation modernes pour la garder fraîche. La série s’annonce donc meilleure que son aînée.

Savoir Daïma Si l’on maintient cette qualité, cela pourrait devenir l’une des plus belles séries animées de l’année.



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