La nouvelle Italie s’envole : elle bat également Israël 2-1 (avec un frisson final) et reste avec le plein de points


Les Azzurri s’envolent à 6 points avec des buts de Frattesi et Kean à Budapest et confirment les bonnes choses qu’ils ont montrées contre la France à Paris. L’attaquant de la Viola dans les filets : il n’avait plus marqué en équipe nationale depuis trois ans. A la fin, il y avait un peu de crainte sur le but d’Abu Fani

De notre correspondant Andrea Ramazzotti

9 septembre 2024 (modifié à 23h57) -BUDAPEST

Deux matches de Ligue des Nations et six points. Après la victoire contre la France, l’Italie bat également Israël et reste première du groupe. Le 2-1 à la Bozsik Arena est le résultat d’une prestation attentive, à l’exception de quelques erreurs en seconde période : les fantômes du Championnat d’Europe ont disparu grâce au blitz du Parc des Princes et, même si nous ne sommes pas spectaculaires , Israël, techniquement inférieur, ne peut pas nous inquiéter. L’habituel Frattesi a gagné, avec son septième but pour les Azzurri, le sixième sous l’ère de Lucio, et Kean, qui n’avait pas fait la fête avec l’équipe nationale depuis le doublé contre la Lituanie il y a trois ans.

pas de draps propres

Plus généralement cependant, c’est l’attitude de l’équipe qui plaît, la patience dans les dribbles lorsque les espaces sont fermés et les fentes sur l’aile gauche là où le bloc de l’Inter fait mal. Il ne fait aucun doute que l’apport des nouveaux (par rapport à juin) Ricci et Tonali est palpable, mais quelque chose a changé, notamment au niveau mental. Désormais, nous sommes moins écrasés par la peur de commettre des erreurs. Nous ne sommes pas encore au show football, mais nous tirons, nous construisons, nous courons et nous nous battons. Comment les gens veulent le voir. C’est dommage que cette fois aussi nous ne gardions pas le but invaincu : nous en sommes à six matches de suite avec au moins un but. Il y a encore quelque chose à corriger au vu des engagements pris contre la Belgique et Israël en octobre.

toujours fraternel

Au domicile de Honved, le terrain neutre de Budapest choisi par Israël, Spalletti confirme l’ensemble du milieu de terrain (Frattesi, Ricci et Tonali), mais change cinq hommes de l’équipe qui a battu la France: outre les blessés Calafiori et Pellegrini, ils reposent Di Lorenzo, Cambiaso et Retegui ; sur le terrain Buongiorno, Calafiori, Gatti, Bellanova et Kean. Simon change quatre hommes à la place, mais surtout il passe du 3-5-2 au 4-3-3 qui dans la phase de non-possession devient un 4-5-1 pour créer des duels au milieu. L’Italie commence avec le centre de gravité le plus bas parce qu’Israël est courageux et fait pression. Les Azzurri cherchent des verticalisations pour Kean qui attaque dans la profondeur, mais le premier danger vient avec la coupure du gauche sur un coup franc de Dimarco, un tir croisé que Gerafi repousse. Au quart d’heure, l’ailier de l’Inter tente à nouveau, mais le ballon passe au-dessus de la barre transversale. Spalletti tente de surprendre ses adversaires en créant un quatre et en faisant avancer Bastoni comme meneur de jeu supplémentaire. Un peu comme ce qu’a fait Calafiori au Parco dei Principi. Les dribbles italiens s’accentuent au fil des minutes car Raspadori recule pour égaliser, mais on ne trouve pas la bonne ouverture. Ou du moins, nous n’y parvenons qu’à la 38e minute, lorsque nous récupérons le ballon sur un dégagement d’Israël et développons une belle action impliquant Kean, Raspadori, Dimarco et Frattesi, qui dévie le centre de son coéquipier dans le filet avec sa poitrine. L’avantage libère mentalement l’équipe nationale et Raspadori tente sans succès de doubler la mise, arrêté sans grande difficulté par l’arrêt de Gerafi. A la mi-temps les chiffres démontrent notre supériorité (58% de possession, 6-1 conclusions), mais ce n’est pas une domination même si Donnarumma ne s’est pas encore sali les gants.

Kean ferme

Simon change en début de seconde période en introduisant respectivement Jaber et Gloukh à la place de Khalaili et Lavi, mais l’Italie est toujours celle qui fait mal sur la gauche avec une combinaison 100% Inter, Dimarco, Bastoni et Frattesi, le tir de ce dernier étant sauvé . Les nouvelles forces d’Israël se font sentir et il faut un arrêt de Donnarumma sur Jehezkel, mais ensuite les Azzurri trouvent le deuxième but avec une frappe de Kean, après que Frattesi récupère le ballon de Revivo et que Raspadori voit son tir bloqué par Gerafi. Spalletti fait appel à Brescianini et aux ailiers Cambiaso et Udogie pour gérer le match. Le 3-0 de Tonali a été annulé pour hors-jeu, puis Retegui (pour Kean) et Zaccagni (pour Ricci) sont également entrés en jeu pour la finale. Alors que tout le monde attend le coup de sifflet final, Abu Fani marque, mais nous gagnons quand même et restons seuls en tête du groupe. Après l’Euro 2024, nous en avions besoin.





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