On commence le 6 septembre contre la France et Israël : l’ancien joueur de l’AC Milan et le joueur de Granata Ricci sont nouveaux au milieu de terrain, deux débutants et l’inconnu du défenseur central de l’Inter

Journaliste

2 septembre – 11h34 -MILAN

Être très mal sorti du Championnat d’Europe, revenir de deux Coupes du monde vues à la télévision, porter le cauchemar de la troisième qui ne peut manquer, et que nous donne immédiatement le calendrier ? France. Repartir en ascension face à l’une des trois meilleures équipes d’Europe avec l’Angleterre (qualifications européennes) et l’Espagne (groupe en Allemagne). L’Italie ne manque de rien, mais l’heure n’est pas à la victimisation. Si vous êtes plus fort, avancez. Nous ne sommes pas plus forts que la France, mais encore faut-il recommencer. Le problème est que Spalletti dispose de peu de temps. Les Nations ne donnent aucun répit. Six matchs en trois mois, les deux premières places se qualifient pour les quarts de finale, la quatrième vous tombe en Serie B, la troisième vous place en barrages pour éviter la relégation. Dans le groupe figurent également la Belgique et Israël, deuxième adversaire en septembre.

coupes

Spalletti, presque comme s’il voulait couper de nombreux ponts avec le passé, il a sélectionné une liste minimale : 23 joueurs dont trois gardiens. Par rapport au Championnat d’Europe, les coupes ont été drastiques : adieu Darmian (hors d’âge), Jorginho (fin d’une époque, même si on n’a plus de vrai meneur de jeu), Cristante (il était sur la liste mais les problèmes avec De Rossi et le code bleu les oblige à reporter), Mancini, Folorunsho et El Shaarawy (pas apprécié dans l’Euro), Locatelli et, enfin, Chiesa qui pourra cependant travailler à sa renaissance à Liverpool. Il n’y a pas de blessés et ce sont des gens lourds : Scamacca, Zaniolo sur lequel l’entraîneur comptait beaucoup, le patient de longue durée Scalvini et, ce n’est pas un petit problème, Barella, en bon état mais avec une opération des voies respiratoires prévue juste cette semaine. L’histoire italienne nous a appris que lorsque les sacrifices augmentent, ce n’est jamais bon signe. Espérons que ce soit juste une coïncidence. Et nous espérons que Bastoni, absent en raison d’une blessure musculaire, sera disponible : en Allemagne, il était l’un des rares, avec Calafiori et Donnarumma, à être largement suffisant.

nouveau

En revanche, de nouveaux visages et des retours attendus. On retrouve Kean, dernier en bleu en novembre contre l’Ukraine. Entre Ricci, l’un des exclus d’Allemagne à la dernière minute, déjà en lice aujourd’hui. On revoit Udogie après sa longue blessure. Et il y a Tonali qui a disputé hier la finale de Newcastle-Tottenham, montrant une bonne condition physique même s’il n’a pas joué 90 minutes dans les jambes. Plus Okoli, un défenseur de Leicester que Spalletti suit depuis un certain temps, et Brescianini, le milieu offensif de l’Atalanta, numéros 53 et 54 dans le cycle Spalletti. Aujourd’hui à Coverciano, premier entraînement, après les paroles de l’entraîneur, pour comprendre quelle Italie sera à Paris.





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